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Santé

Résurgence des violences sexuelles et basées sur le genre au Kasaï-Central

Au total 2.551 cas des violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG) ont été enregistrés au premier semestre de l’année 2023 dans la province du Kasaï-Central.
Cette révélation a été faite, mardi 03 octobre 2023, par le chef de bureau de la Division provinciale du Genre au Kasaï-Central, Dominique Kawino, au cours d’une activité de sensibilisation organisée par l’association Tuye Kumpala.
L’objectif est de tenir des échanges communautaires avec des chefs religieux, des autorités traditionnelles, des acteurs judiciaires ainsi que des membres de la communauté pour réfléchir sur la question des violences sexuelles et basées sur le genre.
A en croire la Division provinciale du Genre, ces chiffres englobent plusieurs types des violences. Il s’agit du viol qui est à la tête avec 1.671 cas, soit 65%, suivi successivement de la violence physique, de la violence psychologique, de harcèlement, de l’agression sexuelle, d’abus sexuels et tentation de viol et de mariage forcé.


Selon ces données, c’est la zone de santé de Kananga qui a occupé la première place avec 36% des cas, s’en suivront Tshikaji, Ndekesha, Luambo, Lukonga ainsi que les 21 autres zones de santé du Kasaï-Central.
Les différents cas enregistrés sont fournis par les organisations internationales, nationales et locales, avant d’être soumis au toilettage par la Division provinciale du Genre à travers un logiciel approprié, a rapporté la même source qui justifie l’augmentation de ces cas par l’intensification de la sensibilisation.
Cependant, cette Division provinciale a mis l’accent sur la sanction de la justice qui demeure un facteur important pour contribuer à la réduction des VSBG.

Pour sa part, la Présidente du conseil d’administration de l’association Tuye Kumpala, Dady Thérèse Ngalula, a souligné que pour aider les survivantes, son ASBL sensibilise la communauté au sujet de la prise en charge juridique et judiciaire des victimes des VSBG.
Elle a également reconnu que l’ignorance fait partie des obstacles qui empêchent les survivantes d’accéder en justice. « Quelqu’un qui ne connaît pas, c’est normal qu’il puisse ignorer ses droits même les perdre », a-t-elle précisé.

Jean Claude Ngalamulume Bakamubia