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Portrait

Portrait : Patricia Mayaka au cœur du processus d’autoprise en charge des congolaises

Le Magazine Femme d’Afrique s’était rendu à l’UPN dans le centre de formation d’éducation socio-culturelle à la découverte d’une femme merveilleuse et ambitieuse qui milite pour l’autonomie de la jeune femme congolaise. Patricia Mayaka, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est une mère de famille. Elle est reconnue pour sa générosité et sa capacité d’accueil et son esprit d’ouverture.

Graduée à l’Université Pédagogique Nationale (UPN), à l’Ecole de Traduction et d’interprétariat, elle occupa plusieurs postes dans différents secteurs. Cofondatrice de la chambre de Commerce Congolo-Tchèque, cofondatrice de Challenge Congo, Présidente du Comité des partenaires de la MAPR entre 2010-2012, et détentrice d’un master en Science au Foyer à Monkole ( CECFOR- ISSI ) entre 2009 et 2010, elle a travaillé auprès des enfants à la Résidence de l’Ambassadeur d’Espagne, son Excellence Marco en 2006 et attachée commercial de Tractafric Motors (2010-2010). Ce n’est pas tout. A la Sodeico, elle fut déléguée commerciale (2008-2009) et P&D CONSEIL – Assistante (en 2012). Fondatrice de l’agence « Océane Agency DRC » de 2015 à nos jours, elle s’est nettement démarquée par son savoir-faire dans un environnement professionnel qui n’offre pas une place de choix à la femme.

Tout est parti d’une carence d’accueil et Hospitalité de qualité dans les entreprises congolaises. C’est ainsi qu’elle s’est lancée dans la formation professionnelle de la jeune femme pour revaloriser l’image d’accueil et de l’hospitalité en vue de contribuer à l’éducation et à l’auto prise en charge de la femme congolaise.   

Patricia Mayaka pense que l’homme se fatigue et a besoin, pour son épanouissement social, d’une femme battante, celle qui travaille et qui se prend en charge. Evoquant un passage biblique, elle estime qu’à l’instar de Christ qui a recouru aux disciples pour accomplir sa mission, la femme aussi a un rôle social à jouer à côté de l’homme. « Les hommes comme les femmes doivent se mettre ensemble pour travailler car les deux forment un noyau dans un ensemble », a-t-elle indiqué. Pour elle, c’est très primordial pour un couple marié, que l’homme soutienne sa femme et l’encourage, et vice-versa. Et d’ajouter que 80% des couples qui s’encouragent et se soutiennent mutuellement arrivent toujours au bout de leurs objectifs.

« En tant que femme, je ne suis pas d’accord avec celles qui se limitent juste à la cuisine sans mettre leur compétence culinaire au profit des autres pour en trouver un gain ou bénéfice » 

a-t-elle révélé

Et de poursuivre :

« Faire la cuisine, c’est génial, c’est une chose qui est naturelle à la femme mais qu’elle ne le fasse pas par obligation mais plutôt qu’elle l’exerce par passion ».

En encourageant les femmes à l’auto prise en charge, elle les invite à exercer leur apprentissage dans le domaine qu’elles maitrisent le mieux, car, a-t-elle dit,

« Être une femme Entrepreneure c’est être une réponse à un besoin ».

3 Commentaires

  1. Serge Kalotshi Répondre

    Patricia est une femme courageuse qui met tout ce qu’elle a au service des autres. Le service faut tellement partie d’elle qu’il arrive de s’oublier pour le bien des autres.
    La RDC a besoin des femmes à l’image de Patricia, dont le leadership n’est pas dans les discours creux, mais dans les actions concrètes et efficaces. Il y a tellement à dire sur elle.

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