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Portrait

Anuarite Nengapeta Marie-Clémentine, Vierge et Martyre

« Je te pardonne parce que tu ne sais pas ce que tu fais », c’est dans cette citation tirée de la sainte bible qui la rendra célèbre dans l’histoire de la religion chrétienne congolaise. Tuée par le chef des Simba (une milice) qui avait tenté d’abuser d’elle, avant de rendre l’âme, la religieuse Marie-Clémentine pardonna son assassin. Béatifiée par le Pape Jean-Paul II lors de sa visite au Zaïre (actuel République démocratique du Congo) le 15 aout 1985. Le 1er décembre, l’Eglise catholique commémore la bienheureuse Anuarite Clémentine Nengapeta. Une heureuse mémoire que votre magazine vous propose cette épopée religieuse de l’histoire de la RDC.

Issu d’une famille animiste à Isiro dans la province de la Tshopo, deux ans après sa naissance en 1941 Alphonsine Anuarite Nengapeta en même temps que sa mère a été baptisée. Un début qui lui restera toute sa vie.  À l’âge de 16 ans, la jeune adolescente est admise au couvent chez les sœurs de la congrégation diocésaine de la Sainte famille à Bafwabaka dans sa province native malgré l’opposition de sa mère. Après sa profession religieuse, elle prend le nom de sœur Marie – Clémentine. En 1964 s’éclata une rébellion dite des milices « Simba » (Lions). Des rebelles dont la plupart constitués des adolescents rejettent le pouvoir du régime du Président Mobutu. Ils accusent ce dernier d’abus et créent la République populaire du Congo basée à Kisangani dans l’actuelle province de la Tshopo.

Dans cette impasse, la sœur Marie – Clémentine et d’autres religieuses seront capturer par ces rebelles Simba. Quatorze ans après l’assassinat de Marie- Clémentine, lors de son passage au Zaïre (actuelle RDC) en 1985, le Pape Jean – Paul II l’a béatifié Martyr de pureté : « Par sa vie religieuse équilibrée et généreuse, par sa fidélité jusqu’à la mort à la virginité offerte au seigneur, par son pardon accordé à son meurtrier, la bienheureuse « martyr de pureté ».  Le Saint Jean – Paul II lui a également accordé le pardon, au nom de l’Eglise, l’on se souvient.

Victoria Ndaka

L'auteur

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