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Éducation

Kananga : des élèves s’engagent à promouvoir les droits de la femme et de la fille

Le Mouvement Garçons Debout pour la masculinité positive à Kananga a, jeudi 01 février 2024, organisé une conférence à l’Institut pédagogique de Lukonga pour sensibiliser les élèves sur la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et la masculinité positive au sein de leurs communautés respectives.

A l’issue de cette activité, ces élèves ont pris l’engagement solennel de défendre et de promouvoir les droits des femmes et des filles dans la commune de Lukonga.

Cette manifestation rentre dans le cadre d’un projet d’appui exécuté par l’ONG Amour Plus sur l’autonomisation des filles et le renforcement des capacités des communautés pour la lutte contre le mariage d’enfants dans la ville de Kananga.

Selon le facilitateur Adolphe Kabalu Nanke, l’objectif est de sensibiliser les élèves à la notion de masculinité positive et aux conséquences des violences basées sur le genre à l’égard des femmes et des filles. Ces thématiques ont été développées par Patrice Saveur Kayembe et Jean Claude Ngalamulume Shamois.

Il a également signifié que cette activité a permis de déconstruire les stéréotypes de genre, de promouvoir le respect mutuel et l’égalité entre les sexes, et de renforcer les capacités des élèves à prévenir et à dénoncer les VBG.

La conférence qui a été animée par les u-reporters et les jeunes formés par l’ONG Amour Plus a connu la participation des 44 élèves, dont 11 filles et 33 garçons, âgés de 16 à 20 ans.

Lors des échanges, certains bénéficiaires ont partagé leurs expériences tout en proposant de pistes des solutions. Ils ont notamment exprimé la volonté de changer leur comportement, de devenir des ambassadeurs de la masculinité positive et de sensibiliser leurs pairs, parents et enseignants.

En parlant de la masculinité positive, il faut souligner qu’il s’agit d’un concept clé qui entre en ligne de compte afin de mettre en exergue les droits de la femme dans une province où les pesanteurs culturelles, sociologiques et coutumières font reculer la femme et la jeune fille.

Le Kasaï-Central fait partie des provinces dans lesquelles les coutumes rétrogrades avilissent la femme et la fille. Cependant, les édits, les textes légaux nationaux, régionaux et internationaux encouragent l’émergence de la femme et de la jeune fille au même titre que l’homme et le garçon.

C’est dans cette optique qu’il y a des organisations de défense des droits de la femme et de la jeune fille qui travaillent sur la sensibilisation, la formation, le renforcement des capacités pour amener les hommes à comprendre que l’égalité de genre est possible étant donné que ce qu’un homme est capable de faire, la femme aussi peut le réaliser.

JC