Éducation

Education : un outil pour mettre fin aux pratiques néfastes

Le Département de l’Education, de la Science, de la Technologie et de l’Innovation de l’Union africaine (ESTI), à travers son institution spécialisée pour l’éducation des filles et des femmes (AU-CIEFFA) et le Département de l’UA pour le développement humanitaire, sanitaire et Social (HHSD), ont, lundi 18 mars 2024, organisé conjointement un événement parallèle en marge de la 68ème session annuelle de la Commission de la condition de la femme (CSW68), au siège de l’ONU à New York, aux Etats-Unis.

Cette rencontre a réuni des participants et des experts dans les domaines de l’éducation, le genre, la protection de l’enfance et les affaires humanitaires. Question de discuter sur des moyens stratégiques pour tirer profit de l’éducation, qui est la priorité de l’UA pour l’année 2024, en tant qu’instrument efficace pour lutter contre les pratiques néfastes.

Lors de son intervention par visioconférence depuis le siège de l’UA à Addis-Abeba, Prof. Mohammed Belhocine, commissaire du département de l’ESTI de la CUA, a notamment reconnu que l’éducation est un droit humain fondamental pour les filles de pouvoir s’épanouir dès la naissance sans être discriminées ni se voir refuser des opportunités d’éducation.

Dans son discours prononcé par l’ambassadeur Fatima Kyari Mohammed, le commissaire du HHSD, Minata S. Cessouma, a souligné l’engagement de l’UA à éliminer toutes sortes de normes néfastes, tout en favorisant entre autres l’éducation des filles.

Pour sa part, la directrice régionale de l’UNICEF ESARO, Etleva Kadilli, a indiqué que les régions d’Afrique orientale et australe ont toujours le taux le plus élevé des mariages d’enfants. Ainsi, ils sont en retard dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030.

Les représentants de la Côte d’Ivoire et de l’Ouganda, respectivement le sénateur Makani Diaby et le secrétaire permanent du ministère du Genre, Dr Aggrey Kibenge, ont partagé l’expérience de leurs pays sur le thème de l’événement intitulé « l’éducation de qualité pour les filles : un outil pour mettre fin aux pratiques néfastes ». 

De son côté, le Dr Quentin Wodon, directeur de l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IICBA) et le Dr Najat Maalla M’Jid, représentante spéciale des Nations Unies du SG sur la violence contre les enfants, ont établi des liens essentiels entre l’éducation des filles, la fin de l’enfance, le mariage et les avantages sociaux pour les filles.

Notons qu’au cours de cette activité, les participants ont exploré les défis et les solutions pour éliminer les obstacles qui entravent l’accès des filles à l’éducation, notamment les normes culturelles néfastes, les mariages précoces des enfants, les infrastructures scolaires, la violence et le développement des enseignants.

L’un des résultats de la réunion a été de proposer des solutions qui contribueront à développer une réforme politique visant à renforcer les mesures de sécurité pour les filles et les jeunes femmes contre toutes les formes de violence sexiste en milieu scolaire et à investir dans le développement des enseignants sensibles au genre.

Pour rappel, cet événement s’est tenu en collaboration avec les gouvernements de la Côte d’Ivoire et de l’Ouganda, le Représentant spécial du SG des Nations Unies sur la violence contre les enfants et le Partenariat Bakhita pour l’éducation.

Anicet MAPOUT

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