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Sport

Sport au féminin : Ce qu’il faut savoir sur les bienfaits des pratiques sportives sur le corps de la femme

En vue de promouvoir la pratique sportive féminine et ancrer le sport féminin dans les usages, la date du 24 janvier a été retenue comme journée internationale du sport féminin.

Pour cette année, le champ d’activité va s’étendre sur quatre axes. A savoir, le développement de la pratique féminine du sport, la présence des femmes dans les instances dirigeantes sportives, l’économie du sport féminin, et la médiatisation du sport féminin.

Cependant, en plus d’être un hobby, l’activité sportive joue un rôle bienfaiteur sur la santé de la femme. En voici 7 points qui illustrent cela.

  1. Le sport protège le cœur et les artères ;

Le cœur est un muscle qui fonctionne comme une pompe, se contractant et se relâchant pour faire circuler le sang et l’oxygène. Il se renforce grâce à l’activité physique qui aide à la dilatation des artères, réduisant de surcroît le dépôt de cholestérol sur les parois. Plus tonique et plus puissant, il se fatigue et s’essouffle moins vite. Un sport bon pour le cœur est un exercice d’endurance long et régulier (30 à 45 minutes) : marche, footing, vélo, rameur, natation.

  1. Le sport maintient le poids de forme ;

Une masse musculaire importante s’accompagne d’une dépense énergétique de repos plus élevée. En renforçant nos muscles, le sport contribue à accroître le métabolisme de base (quantité d’énergie dépensée au repos) pour assurer nos fonctions vitales. Un sport adapté permet de maintenir le poids de forme, limiter les prises de poids notamment lors de périodes de changements hormonaux (adolescence, grossesse, ménopause) et préserver la forme au quotidien. Il est donc intéressant d’allier renforcement musculaire et haute intensité pour repousser certaines pathologies comme le surpoids ou le diabète.

  1. Le sport réduit le mal de dos ;

Les raideurs de la vie quotidienne, les mauvaises postures, les trajets quotidiens malmènent notre dos et provoquent des douleurs musculaires, sans pathologie apparente. Un manque de tonus musculaire et de muscles trop raides favorise les tensions. Une meilleure souplesse musculaire et articulaire ainsi qu’une meilleure posture entraînent une diminution systématique de douleurs, apportant un mieux-être au quotidien.

  1. Le sport préserve le tonus musculaire ;

Dès l’âge de 30 ans, le tissu musculaire subit une dégénérescence progressive de l’ordre de 3 à 8% par décennie, avec une accélération de 50 ans et à 70 ans, on perd la moitié de la masse musculaire au profit du tissu adipeux. Le renforcement musculaire permet de lutter contre la dégénérescence des vaisseaux et muscles, préservant ainsi l’efficience des mouvements fonctionnels, ceux qui sont nécessaires au quotidien.

  1. Le sport réduit les risques de cancer du sein ;

L’activité physique est devenue un atout dans la prévention du cancer du sein, mais aussi en cours de traitement.  En régulant l’excès de masse grasse intra-abdominale, la glycémie et la production d’insuline, le sport diminue considérablement le risque de développement de cellules cancéreuses. Mieux encore, l’activité physique est aujourd’hui considérée comme un soin de support, appuyé par des résultats scientifiques probants.

  1. Le sport réduit le stress et dope le mental ;

Si les femmes affichent un taux de stress plus important que les hommes, la pratique d’une activité physique permet de réduire la pression et de contrer ses effets néfastes. En habituant physiologiquement l’organisme à gérer un stress (pouls, tension, sécrétions hormonales…) et à se relaxer après, l’activité physique permet de mieux s’adapter et récupérer face aux coups de pression. Face à l’anxiété, elle agit comme un médicament en sécrétant des endorphines, les fameuses hormones du bonheur, qui favorisent un sentiment de bien-être. On accroît sa confiance en soi, on booste sa créativité et on éloigne les risques de dépression.

  1. Le sport réduit les risques pelvis-périnéaux ;

L’âge, les accouchements, certaines maladies et la pratique d’un sport traumatisant peuvent en être la cause. Une pratique sportive douce et adaptée permet de renforcer les muscles profonds du bassin (pelvis-trochantériens), le périnée et le muscle profond de la sangle abdominale (transverse) réduisant le risque de fuites urinaires et de descentes d’organes. Si les activités à impacts renforcent les os et éloignent l’ostéoporose, elles peuvent fragiliser le périnée, il faut dans ce cas pratiquer un renforcement des muscles profonds pour contrer les effets.

L'auteur

journaliste reporter depuis 2007