La clôture de la première session « Level1 » organisée par la Fondation Femmes et STEM ASBL a été marquée samedi, en la salle Amphithéâtre de Fleuve Congo Hôtel, à Kinshasa, par le lancement officiel du programme Sciences et Kids.
Prenant la parole, à cette occasion, la présidente de la Fondation Femmes et STEM asbl, Mme Clarisse Falanga, qui a présenté les résultats de cette session qui a duré quatre mois, a déclaré que les enfants venus de différentes écoles de la capitale congolaise ont pu, à travers des expérimentations scientifiques, brisé tout le mythe enrobant les STEM dans leur vécu quotidien. « Il s’agit des séances théoriques et pratiques de formations basées sur les sciences, technologies, engineering et mathématiques », a-t-elle précisé, avant d’ajouter que c’était une façon de préparer la relève du pays face aux défis majeurs et de répondre aux besoins urgents.
Pour l’initiatrice de la Fondation Femmes et STEM asbl, « l’économie africaine de demain sera axée sur les innovations scientifiques et technologiques. Et ce maintenant que nous devons préparer la relève, a fait savoir Mme Clarisse Falanga.
‘Le domaine des sciences, technologie et mathématiques étant des options qui ont du mal à recevoir plus de candidats, la Fondation Femmes STEM asbl s’est assigné la mission d’encourager , de créer plus d’émulsion et de les pérenniser, de même qu’elle a expliqué que sa structure est une initiative qui promeut la spécialisation aussi bien des jeunes étudiants que celle des enfants dans les filières relatives aux sciences, technologie, engineering et mathématiques.
Satisfait de l’organisation de cette session de formation, Abdoul Aziz Thioye, directeur du Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme, a apprécié l’initiative et le contenu de ce programme.
« Je salue l’initiative de ce programme qui contribue à mettre en œuvre et surtout mettre en lumière des femmes et des jeunes filles pour promouvoir leur autonomisation dans l’éducation, les encourager à être leaders dans les sciences, technologie, engineering et mathématiques y compris les Nouvelles technologies de l’information et de la communication », a souligné Abdoul Aziz Thioye.
Après avoir reconnu le mérite de cette initiative, malgré les stéréotypes et les comportements sociaux et culturels qui empêchent les femmes de jouir du droit fondamental, le directeur du Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme « BCNUDH » en RDC a dénoncé les inégalités sociales concernant l’accès à l’éducation au choix.
Tout en se réjouissant du fait qu’on enregistre actuellement plus de filles scolarisées qu’auparavant, il regrette toutefois qu’elles ne jouissent toujours pas de de mêmes possibilités que les garçons pour accéder à l’éducation de leur choix et aller jusqu’au bout de leur formation.
Cette initiative n’a laissé personne indifférent parmi les partenaires qui ont rehaussé de leur présence cette cérémonie dont Airtel/RDC, SENEREC, ASCITECH, EQUITY BCDC, New ESCOKIN, UNESCO et BCNHDH.
La fin de la cérémonie a été aussi marquée par la vente aux enchères de cinq tableaux en portraits photos dont les recettes serviront à financer différents projets de la Fondation Femmes et STEM, notamment ceux du programme Sviences et Kids, ainsi que par la remise des diplômes aux lauréats de la première session Level1. La deuxième session Lebel 2 est prévue au mois de juillet.