La Conscience africaine : élément déclencheur qui permettra à l’Afrique de jouer sa partition dans le concert des nations au regard des enjeux mondiaux.
C’est à peine une année que la République démocratique du Congo a dédié la journée du 06 avril à la Conscience africaine, en hommage au Combat du Prophète Simon Kimbangu. Ce jour est même décrété chômé et payé sur toute l’étendue de la RDC.
Mais que devons nous retenir de la Conscience africaine ? Nous devons contextualiser l’Afrique par rapport à notre vision, notre position stratégique et notre ambition. La réponse à ces questions nous permettra de mieux faire entendre notre voix, sur la scène internationale et multilaterale, ainsi imposer notre volonté dans la haute sphère décisionnelle.
Fort de notre position stratégique et la diversité de nos ressources naturelles, notre démographie jeune et la potentialité de notre marché économique, nous devons canaliser nos actions en une seule entité pour créer une Afrique forte.
Il est impératif de renforcer les coopérations régionales pour harmoniser nos vues et avoir une approche commune. La sous industrialisation nous maintiendra dans une dépendance et une économie extravertie. Il est donc grand temps d’envisager la refonte de notre système éducatif qui capitalise les orientations scolaire et académique en fonction de nos besoins de développement; miser sur l’innovation et le développement technologique pour rivaliser avec les grandes puissances.
Certes, l’insuffisance des infrastructures pourrait relentir l’élan, mais n’empêchera pas la mise en œuvre d’une politique clairement définie et partagée.
Il est grand temps que l’Afrique se réveille parce que la solution à nos problèmes ne viendra pas des autres, mais de l’unité des Etats Souverains d’Afrique (UESA).
Libre penseuse, Julie NSUELE.