« La vie est un réservoir des surprises susceptibles d’apporter du miel ou carrément de l’amertume ». Ces propos s’apparentent à une conclusion d’une femme qui a vu son foyer paisible durant des années, se fondre de manière inattendue suite à la main noire exercée malignement par son bailleur. Une triste histoire qui est loin d’être une fiction.
Je m’appelle Falonne (Nom d’emprunt), 31 ans au compteur de la vie, mariée depuis belle lurette et mère de trois enfants. Mon mari est travailleur dans une usine de la place. Sans conteste, nous vivions paisiblement.
Au début de notre mariage, tout malentendu était réglé par nos parrains de mariage en qui nous nous confions toujours. Leur concours nous amenait à trouver à tout prix un terrain d’entente et nous revenions à notre vie paisible.
Chemin faisant, nous avions décidé de déménager de là où notre vie de couple à pris corps, du fait que les enfants commençaient à naître. Il fallait trouver un autre toit à mesure de contenir toute notre maisonnée.
Nouvelle maison, nouveau mode de vie. J’étais surprise de constater que mon mari va deviendra plus ami au bailleur jusqu’à se confier à lui à la place de nos parrains comme auparavant. C’est lui qui réglait dorénavant nos problèmes de couple.
Étant au centre de notre relation, le bailleur revêtira sans coup férir le rôle de conseiller du couple et sa femme, une mère pour moi.
Une grave erreur qui coûtera chère à notre relation conjugale
Des années vont s’écouler. Un jour, mon mari ira voir le bailleur pour lui parler de nos disputes et autres incompréhensions, inhérentes d’ailleurs à tout couple. Le conseiller me verra ensuite. Il me proposa un rendez-vous en dehors du toit conjugal, précisément, dans une terrasse, pour recevoir de lui des conseils afin que tout revienne à la normale avec mon mari.
À la réception de cette proposition, j’avais manifesté mon opposition. Bien après, j’ai accepté quand même, me disant que je lui devais du respect. Sans préjugés ni en savoir trop, je me suis rendue à l’endroit indiqué par le bailleur bien qu’ hésitante.
Assise avec lui, il va m’offrir la boisson sucrée. Refus dans un premier temps de ma part. Le bailleur me supplia d’en boire juste une gorgée. Pour marquer mon respect envers lui, j’ai décidé finalement de consommer cette boisson. Quelques minutes après, j’ai eu des vertiges et c’est le sommeil qui va m’envahir. Sans m’en rendre compte de tout ce qui s’est passé, à mon réveil, je me retrouve sur le lit d’une chambre d’hôtel toute nue à côté du bailleur. Mon cœur a saigné. Je me suis sentie honteuse.
Quelques mois après, je me retrouve enceinte
Avec toute l’amertume dans l’âme, je vais me retrouver quelques temps après enceinte. Ne sachant si cet enfant était pour mon mari ou pour le bailleur. Respectueuse de notre coutume, j’ai jugé bon d’en parler à ma famille. J’ai reçu à cet effet du soutien de certains et d’autres n’étaient pas d’accord avec moi.
Dire toute la vérité était aussi pour moi une marque de sincérité et une manière de sauver mon mon mari. À la lumière de la situation qui n’était pas aisée, il m’a fallu quitter d’abord le toit conjugal pour aller revivre chez mes parents. C’est là où j’ai accouché.
Cependant, la position de mon mari n’a pu changer durant tout ce moment. Pour lui, j’ai commis un adultère, de surcroît, un acte de trahison. Or, l’enfant qui est né, était sienne.
Déprimée, je ne sais quoi faire. Mon mari ne croit toujours pas que j’ai été piégée et droguée par celui qu’il considérait comme le conseiller de notre couple. À l’en croire, je le fais volontairement.
Notre relation est totalement brisée. Je n’ai plus le droit de rendre visite à mes autres enfants, ne gardant que le nouveau né, qui, selon lui, est une honte pour sa famille.
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