La Directrice-pays de l’ONG Femme main dans la main pour le développement Intégral (FMMDI), Nathalie Kambala Luse, a décrié la recrudescence de l’insécurité qui prévaut actuellement à Kananga et appelle le gouvernement provincial du Kasaï-Central à prendre ses responsabilités.
Se confiant à la presse le dimanche 02 juillet 2023, cette activiste des droits humains dit avoir répertorié trois cas de banditisme en l’espace de deux jours à Kananga, notamment le braquage des cambistes au centre ville, le ravissement d’une moto et le cambriolage d’une maison à Kelekele ayant causé l’assassinat d’un jeune garçon.
Mme Kambala a condamné ces faits, avant de demander à la population de pouvoir collaborer avec les services de sécurité ainsi que les autorités locales pour dénoncer les malfrats.
Par la même occasion, elle a également convié les autorités provinciales à prendre urgemment des mesures nécessaires devant déboucher au démantèlement du réseau mafieux qui opère actuellement, afin de mettre fin à ces actes criminels qui mettent en danger les habitants de la ville ainsi que leurs biens.
» C’est avec un sentiment de chagrin que je tiens à dénoncer avec la dernière énergie la recrudescence de la criminalité qui s’observe dans la ville de Kananga après une longue période de kidnapping d’enfants « , a indiqué Mme Kambala.
» Aujourd’hui, le sang commence à couler. L’argent, les motos, et autres biens de valeur sont emportés. Face à la psychose permanente imposée à la population innocente, nous ne sentons même pas la présence des services de sécurité pour limiter ces dégâts. Nous ne pouvons pas continuer à digérer cette léthargie aux conséquences dévastatrices. Nous demandons aux autorités d’assumer leurs responsabilités pour protéger les personnes et leurs biens » a ajouté la Directrice-pays de l’ONG FMMDI.
Et de poursuivre: « nous recommandons aux services spécialisés de traquer ces bandits à mains armées qui sèment la terreur et la désolation dans la province du Kasaï-Central. »
Face à la presse, Mme Kambala a émis le vœu de voir les auteurs de ces crimes subir la rigueur de la loi. Aussi, de procès public doit être tenu pour servir d’exemple et permettre à la population du Kasaï-Central de connaître leurs bourreaux.