La Directrice-pays de l’Ong Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), Nathalie Kambala Luse, a dénoncé et condamné avec la dernière énergie, à travers une déclaration à la presse, le samedi 14 décembre 2024, le meurtre successif de trois femmes dans l’espace grand Kasaï, entre le 8 et le 13 décembre.
D’emblée, l’activiste des droits humains a émis son regret total du fait que ces actes ignobles soient commis pendant la période de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes.
‘’Il s’agit d’abord d’une femme enceinte qui a été atteinte d’une balle perdue dans le territoire de Dibaya lors d’une altercation entre la population et quelques éléments de la police nationale congolaise. La victime a perdu sa vie suite à l’ hémorragie’’, a éclairci Nathalie Kambala.
Une situation, a-t-elle poursuivi, qui a eu comme conséquence, une insécurité criante, des maisons incendiées ou encore le déplacement des populations.
‘’Ensuite, à Kamako, une femme répondant au nom de Muambuyi Kalakisa, a trouvé la mort après avoir été victime des violences sexuelles. Les témoins racontent que les inciviques ont introduit des objets dans sa partie intime et son corps sans vie a été ramené au village en attendant l’enquête’’.
La Directrice-pays de la FMMDI a fait remarqué que cette mort a occasionné du désordre à Kamako dont le bilan provisoire n’est pas encore établi.
Et de refermer ce chapitre sombre dans la province de Lomami où une femme d’une trentaine d’années, enseignante de son état, a été violéeet obligée de passer la nuit à côté d’un cadavre. Tous ses biens ont été vandalisé », a fait connaître Nathalie Kambala, très indignée.
Par conséquent, l’activiste a saisi l’occasion pour interpeller la justice de l’espace grand Kasaï afin qu’elle fasse réellement son travail, sutout que tous les auteurs présumés de ces tueries doivent répondre de leurs actes. Tout en appellant l’état congolais à indemniser toutes ces victimes.
Jean Claude Ngalamulume Bakamubia