Etudiante en deuxième année de licence en communication des organisations dans la faculté de Lettres et sciences humaines à l’université de Kinshasa, Christelle Mumvudi s’est engagée dans le domaine de la mode à travers sa marque Stellach. Sans avoir bénéficié d’une formation, ni d’une quelconque spécialisation, la mode, chez elle, est une qualité innée. Elle s’est, comme qui dirait, décidée de se réveiller pour assurer son épanouissement intégral en tant que femme
Ci-dessous l’intégralité de son entretien avec Femme d’Afrique Magazine.
Pouvons-nous savoir qui est Christelle Mumvudi ?
Je suis étudiante en L2 communication des organisations, dans la faculté de Lettres à l’UNIKIN. Je suis une ancienne du lycée Molende de Matete où j’ai décroché mon diplôme d’Etat en littéraire.
Pourquoi la dénomination « Stellach » ?
Stellach parce que, Stella est un mot latin signifiant Étoile, dans notre contexte ceci vient dire que l’originalité de soit doit briller et être vue de tous car elle n’est actionnée par rien. Et Ch qui va dans le sens du Christ. Cette marque va dans le sens de promouvoir un modèle d’accoutrement bien décent, sans perdre le style africain.
Pourquoi passer de la mode à la communication ? Quelle a été votre motivation ?
L’idée de me lancer dans cette aventure est venue d’une phrase de nos apprenants qui disait ceci : « nous vous formons pour être des créateurs d’emplois et non des quémandeurs d’emplois ». D’où, je me suis décidée de me créer mon propre entreprise dans le but de répondre au besoin ultime qui est là stabilité de soi et de l’autre. Nous nous sommes aussi rendu compte que le style africain commençait à disparaître. Voilà pourquoi nous sommes venues avec nos articles avec, à la clé, le slogan : Réveillez le style africain qui sommeille en vous.
Comment faites-vous pour combiner la communication avec la mode ?
Pour rien au monde, je n’arrêterai mes études. Car sans elles, ma réflexion restera statique, chose qui n’est pas bonne pour un innovateur. Par ailleurs, je suis en terminal présentement. Ce qui veut dire que j’ai un mémoire à finir et autres, mais aussi, j’ai des gens à vêtir. Donc, jusque-là, je combine ! Pour rien au monde, je m’arrêterai.
Comment faites-vous pour atteindre un grand nombre de la population et quelle est votre cible ?
Les stratégies sont légion. D’abord, vue ma ligne de vêtement, le public-cible, c’est d’abord la jeunesse. Avec elle, le message est vite véhiculé. D’où, nous allons vers les jeunes, question de nous faire connaître. Aussi, les réseaux sociaux et la communication verbale sont, jusque-là, les meilleurs moyens de transmission.
Avez-vous quelques personnes qui vous servent de modèles dans ce domaine ?
J’ai pour modèles, ces jeunes femmes motivatrices et fortes qui mettent de côté tout complexe pouvant emmener les jeunes surtout à douter de leurs capacités à faire mieux, plus encore, à innover. À ces hommes selfempoyed, ceux qui peuvent témoigner que commencer une entreprise à partir de rien est possible. S’il y a des gens qui m’aident ! Oui, j’ai des gens qui ont cru en moi et qui veillent à la bonne marche des choses. Une dernière est que nous souhaitons que tous se rappellent de leur origine et, si possible, le faire connaitre au grand public.