Un appel à la cohésion et à la construction de la paix durable au sein de l’Assemblée provinciale du Kasaï-Central, a été lancé, le mardi 5 novembre 2024, à Kananga, à travers une déclaration parvenue à la rédaction de femmedafrique.net, par quatre plates-formes de la société civile, notamment, le Cadre Permanent des Femmes Congolaises (CAFCO), le Mouvement Rien Sans les Femmes (MRSF), le Conseil Régional des Organisations Non Gouvernementales de Développement (CRONGD) et le Réseau Provincial des Organisations de Défense des Droits de l’Homme (REPRODHOC).
C’est une manière forte pour ces organisations réunies en consortium, d’amener les députés provinciaux du Kasaï-Central à privilégier l’intérêt supérieur de la population.
»En effet, pendant que la population s’attendait à voir leurs préoccupations enregistrées lors de vacances parlementaires, être prises en compte dans le budget cohérent et conséquent de la province, c’est tout un autre spectacle que les élus du peuple livrent à la population centre-kasaïenne avec un fort potentiel de déchirements et fissures dans une province qui n’arrive pas toujours à tourner complètement la page d’un passé douloureux ».
Pour ce faire, ces quatre plates-formes ont formulé des recommandations aux députés provinciaux afin de recoller le morceau, entre autres, revenir au bon sens pour consolider la paix et la cohésion sociale, gage de tout développement durable, s’abstenir de tout acte de nature à déstabiliser la bonne marche de la province, cultiver l’esprit de dialogue permanent et de débat démocratique au sein de l’assemblée provinciale ou encore oeuvrer pour l’unité, la gestion transparente, l’équité et la recherche des solutions durables aux problèmes de la province.
Pour rappel, le bureau de l’assemblée provinciale du Kasaï-Central et les députés ne s’accordent pas depuis un certain temps autour de l’affectation de la dotation à la paie du gouvernement central. Une situation qui a occasionné l’initiation des pétitions par un groupe des élus contre les cinq membres du bureau, malgré, l’intervention de la Vice-primature de l’intérieur.
Jean Claude Ngalamulume Bakamubia