Le secteur bancaire, un secteur réputé masculin est de plus en plus infiltré par des femmes qui occupent des postes de commandement et dirigent aussi mieux que leurs collègues hommes. Découvrons ensemble une femme exceptionnelle et digne de son rang, Madame Ange Kulanda Kinda, au cours d’une interview accordée à Femme d’Afrique Magazine.
Femme d’Afrique Magazine : Pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Mme Ange Kulanda : Je m’appelle Ange KULANDA KINDA suis cheffe d’agence à la Sofibanque « Agence de Kolwezi ». Je suis mère d’un enfant.
FAM : Quel est votre parcours ?
Mme Ange Kulanda: J’ai débuté ma carrière professionnelle en 2010. C’est en 2012 que je débute ma carrière dans une Banque de la place à Kinshasa. J’ai évolué chez la concurrence jusqu’en 2019 et après, j’ai rejoint la grande famille SOFIBANQUE comme cheffe d’agence.
FAM : Est-ce que la banque donne-t-elle un espace à la femme en matière de crédit et de gestion de ses ressources financières ?
Mme Ange Kulanda : Le secteur bancaire est réservé à tous, que ce soit la femme ou l’homme. Au sein de ma banque, nous n’avons pas de discrimination. Tout est question de compétences et non de sexe. Le département de crédit est également ouvert à tous. Puisque les hommes sont nos collègues depuis l’université, nous avons eu à valider les mêmes épreuves et nous méritons le même traitement.
FAM : En tant que femme exerçant dans le secteur bancaire, quelle lecture faites-vous de l’économie en RDC ?
Mme Kulanda : L’économie congolaise est caractérisée par un taux élevé de reproduction et d’activité de la femme congolaise avec une contribution sociale et économique très importante de la congolaise. Si cette dernière baissait les bras, les ménages n’auraient plus rien à manger.
FAM : 27% des femmes évoluent désormais au sein du gouvernement, le quota est atteint ou la lutte continue toujours ?
Mme Ange Kulanda : Nous disons merci au Chef de l’Etat pour cette marque de considération envers le genre féminin. 27%, c’est encourageant, mais nous restons dans la lutte jusqu’à atteindre les 50%.
FAM : Votre mot de la fin
Je nous invite à prendre notre destin en main, « l’unique prison, c’est dans notre tête ». Sortons de notre zone de confort, formons-nous et affrontons la vie avec courage et détermination. Nous sommes des êtres à part entière. Sans nous, les ménages n’auront plus à manger. Nous sommes de véritables héroïnes.