Les forces vives de la société civile regroupant en son sein le mouvement national des consommateurs lésés (MNCL), la lutte pour le changement (LUCHA) ainsi que le mouvement Filimbi ont organisé ce lundi 18 Octobre 2021 à Kinshasa une conférence de presse pour éxiger la suppression de la taxe RAM. Cette opération qui consiste à retirer directement du crédit téléphonique dépendamment du type de téléphone sur tous les numéros actifs menace fortement la paix sociale des congolais.
Dans leur déclaration, les forces vives de la société civile réunies condamnent la dérive autoritaire observée dans le chef du bureau de l’Assemblée nationale qui se permet de priver aux citoyens leur droit constitutionnel de suivre de près la destination des fonds prélevés du RAM, demandent aux organes de contrôle d’enquêter sur la traçabilité des millions générés par ladite taxe.
Rappelons que la plénière du 13 Octobre 2021, laquelle a mis le ministre des postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et communication (PTNTIC) Mr Augustin KIBASSA face aux élus du peuple pour répondre à la question orale avec débat sur le RAM avait accouché d’une souris. Selon les forces vives, les réponses du Ministre étaient imprécises et incomplètes.
La société civile défendant le droit des consommateurs exigent des poursuites judiciaires contre toutes les personnes impliquées dans cette vaste arnaque d’Etat et appelle à la mobilisation de tous les citoyens pour la campagne contre la taxe RAM dont le lancement est prévu le 25 Octobre prochain.
Précisons que le combat mené contre les forces vives est contre la taxe RAM et non le projet RAM.
A précisé Joël LAMIKA président du MNCL.
L’ échéance de la suppression de la taxe RAM qui a pris cours ce lundi 18 Octobre 2021, prend fin mercredi 20 du Mois en cours à minuit.