Avoir une femme à la tête d’un pays ou d’un parti politique, ne peut étonner outre mesure. Les femmes ont fait montre d’autant des capacités et des ressources insoupçonnées qui ne demandent qu’à être exploitées et reconnues.
A en croire des exemples foisonnants sur cette problématique, il existe des cas pour des femmes qui ont fait autorité dans plusieurs sphères de la vie.
La parité ne peut être posée comme un slogan parce qu’à l’instar de Jeanine Mabunda, Henriette Wamu et autres, les femmes congolaises n’ont plus reculé devant n’importe quel obstacle.
Les stéréotypes dont elles ont souffert devant des considérations notamment d’ordre politique ne sont plus d’actualité, a soutenu M. Sam Kalambay, Secrétaire général de Forces des Patriotes (FP) au cours d’une entrevue accordée à Femme d’Afrique Magazine.
« L’image de la femme politique a beaucoup changé de nos jours. Nous faisons face aux femmes dynamiques qui font honneur au pays. Au niveau de notre parti politique, nous travaillons ensemble avec des femmes. Elles sont très dynamiques et très dévouées. Nous travaillons pour promouvoir les capacités de chacune sur terrain. Nous avons des femmes qui font la politique, des sensibilisations, d’autres font la communication, le numérique, la programmation…, toutes ces femmes sont là pour attirer celles qui hésitent ou celles qui ont peur de faire la politique », a confirmé M. Sam Kalambay.
Nous organisons des formations sur le leadership féminin pour le renforcement des capacités des femmes pour la bonne marche de la politique. La femme a une capacité exceptionnelle. Elle éveille avec facilité la conscience des autres. Elle est plus écoutée pendant les meetings. C’est sur cet aspect que nous travaillons sur la femme au sein de notre partie politique, a conclu le secrétaire général du parti Force des Patriotes
Pour le Dr Christian Mbongo Pasi, médecin spécialiste en santé publique, la femme a tous les atouts et les compétences aussi bien que les hommes pour pouvoir diriger et mener à bien les missions qui lui est confiée. Selon les statistiques, le monde comptait 26 présidentes qui dans leur actif ont eu un bilan positif assez élogieux, sauf qu’à la différence, la femme doit continuer à fournir beaucoup d’efforts pour être beaucoup plus représentative.
Pour les femmes au foyer qui ont des ambitions politiques, cela doit faire l’objet d’une discussion au sein du foyer, voire sur les motivations des hommes.
« Moi, étant positive, j’aimerai voir un jour une femme devenir présidente en République Démocratique du Congo. De par ma profession, je travaille dans un milieu multidisciplinaire et diversifié. Donc, tout est possible pour la femme congolaise ».
A l’instar des hommes qui encouragent la femme dans cette lutte, signalons que l’ONU-femmes ainsi l’ambassade du Canada se sont lancées dans cette même lutte pour améliorer la représentativité des femmes au sein de la politique congolaise.