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Culture

SACAC, une Asbl pour la reconnaissance du statut de l’artiste voit le jour à Kinshasa

Le secteur de la culture s’enrichit de la création d’une nouvelle Association sans but lucratif à Kinshasa. Dans ces escarcelles, le public est désormais appelé, partant du 18 janvier 2020, date mémorable de sa création, à se régaler au travers de différentes prestations que va dorénavant présenter la Société de Amis de la Culture et des Arts du Congo, ‘‘ SACAC’’.

C’est dans la salle de conférence du Musée National à Kinshasa que l’annonce de la sortie officielle de la Société des Amis de la Culture et des Arts du Congo a été faite devant un parterre de professionnels des medias le 18 janvier 2020.

La SACAC est une Asbl, une structure citoyenne et indépendante, avec comme mission d’être spécialement un cercle de réflexion, un support d’impulsion et un outil d’exhortation à la passion de la culture congolaise.

Elle va s’exprimer au tour du concept « Kasala », son programme d’appui, dans des actions culturelles inédites, solides permettant de redorer le blason terni de l’identité culturelle de la RDC.

A travers Kasala qui est un poème – récit lyrique d’une puissance inimaginable qui tend à célébrer ou à vanter les mérites de l’autre, une vraie épopée en Ciluba, la Casac entend promouvoir la culture et les arts congolais autrement.

Par conséquent, « Kasala » s’explique comme le cri de douleur causée par la souffrance de la RDC dans sa chair, mais aussi dans son  âme, du fait de la crise d’identité qui l’endeuille. Elle fait, en même temps, l’éloge de la culture congolaise dans toute sa diversité.

A en croire Mme Kazadi Yamba Marie-José, coordonnatrice de CASAC, cette structure ne vient pas se substituer au ministère de la Culture et des Arts, mais plutôt, elle vient apporter, en tant que membre de la société civile, une contribution à la revitalisation du domaine de la culture et des arts sur base d’un partenariat Public–Privé « PP ».

« Nous ne venons pas réinventer le monde, nous ne venons pas non plus corriger l’héritage ô ! combien riche de nos ancêtres. Nous venons plutôt aux côtés d’autres associations sœurs qui nous ont précédées, redire notre passion et notre attachement aux valeurs qui nous fondent au plus profond de nous-mêmes, au sein de nos différents terroirs qui, pour nous, constituent non seulement un réservoir d’énergie, de créativité et de puissance mais aussi de la sacralité et de nos références héroïques » renchérit-elle.

La SACAC décline ses projets prioritaires en quatre points à savoir : contribuer à la création d’une chaire Unesco « culture, intelligence économique et développement dans au moins une de nos universités », obtenir de l’Etat congolais la reconnaissance du statut de l’artiste ; le principe d’une journée nationale de la culture et arts ; la création d’une cité de la culture et des arts du Congo à Kinshasa, sensibiliser les décideurs étatiques à la nécessité pour le pays de se doter d’une « Task Force » culturelle comme la SACAC, designer ou nommer chaque année un « ambassadeur de la culture congolaise »

Retenons que la Société des Amis de la Culture et des Arts du Congo ne va fonctionner en cercle fermé. Elle va, au contraire, rester ouverte à toutes les personnes physiques ou morales désireuses de contribuer au développement du secteur culturel congolais.

L'auteur

journaliste reporter depuis 2007

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