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RDC – Kinshasa : Rencontre des femmes autour de l’Environnement et de l’Education

À l’occasion de la commémoration de mois dédié aux droits de la femme, l’école Chrétienne Le Rocher a organisé, ce samedi 19 mars 2022, une manifestation sur des conférences, des exposés et des partages d’expériences entre femmes dans la commune de Limité à Kinshasa.
Au menu des échanges, deux interventions houleuses ont pu sanctionné cet assis . Il s’agit de Madame Florence Katabi , la fondatrice de l’ONG Actions Femmes pour l’éducation des Masses, Environnement et Développement (AFEM) et de Madame Monica Mwakobila, la Directrice de l’école Chrétienne Le Rocher. Ces dernières ont, en effet , exposées l’une après l’autre autour de deux sujets à savoir : La femme face à l’environnement ainsi que Rôle de la femme dans l’éducation des enfants.
« La saleté qui sévit à Kinshasa s’en est de trop » , au delà des mots à en croire la première intervenante Madame Florence Katabi, c’est plutôt une autopsie qui présente la situation catastrophique actuelle de la dégradation de l’environnement dans la capitale congolaise. Elle appelle, par ailleurs à toutes ces femmes de se lever et de travailler afin que certaines maladies comme la fièvre typhoïde ou encore le paludisme qui ne sont plus nommées dans certains pays ne soient plus évoquées en République démocratique du Congo. Et pour bien passer son message, la Présidente de l’ONG AFEM n’a pas , souhaité d’utiliser de discours scientifique pour sensibiliser ses cibles:  » On ne peut pas demander à quelqu’un de faire quelque chose s’il n’a pas compris ce qu’elle doit faire et pourquoi le faire. Nous n’avons pas voulu d’utiliser des mots qui apparaissent trop savant tels que Réchauffement climatique ou encore effet de serre. Nous avons voulu faire simple, de dire sur des réalités que nous subissons au quotidien dans notre propre milieu.
L’environnement si nous ne prenons pas soins est une arme de guerre et surtout pour cette femme qui est plus vulnérable, a-t-elle souligné tout en appelant le devoir de chacun :  » Il faut qu’une bonne éducation pour un bon environnement afin d’assurer un développement réel ». Elle a d’ailleurs félicité les organisatrices de la dite activité pour ses combats au côté de la femme et de son l’éducation.
Et pour la seconde intervenante Madame Monica Mwakobila , elle par contre c’est le rôle de la femme dans l’éducation des enfants qui l’a été centre de son allocution.  » La place de la femme dans l’éducation de ses enfants a une grande importance. C’est rôle d’éducatrice n’est pas attribué par un homme, c’est plutôt par Dieu lui – même. Et c’est depuis la conception de l’enfant jusqu’à son âge adulte, affirme-t-elle. D’ailleurs, la Directrice de l’école Chrétienne Le Rocher proteste l’abandon de plusieurs femmes de leur rôle d’éducatrices au profil des multiples occupations d’une manière à une autre qui seraient à la base de la plupart de délinquance juvénile et des problèmes sociaux entre autre la prolifération des enfants de la rue , des enfants non accompagnés …:  » À l’époque de nos mamans, il y avait rare d’en trouver délinquants dans nos quartiers . De nos jours, les réalités ne sont plus les mêmes. Nous mamans sommes trop prises dans nos affaires, nous n’avons même pas le temps d’échanger avec nos enfants, moins encore de faire des suivies sur l’éducation de nos enfants que ce soit à l’école, à la maison, dans la société. Si nous ne jouons pas notre rôle d’éducatrice de nos enfants, c’est à la société qui fera à notre place et pour quel prix, a -t-elle interpellé Mme. Monica Mwakobila.


Les réactions après manifestation


C’est avec satisfaction que les réactions ont été accueillis après cette rencontre de partage. Pour la plupart des femmes interrogées, cette échange se veut donc une interpellation pour elles face à l’entretien de l’environnement et sur l’importance de l’éducation de leurs enfants. C’est aussi, poursuivent les participantes, un rappel de devoir, de conscientisation et de responsabilité :  » il est temps de changer les choses, de renoncer face à l’irresponsabilité sous prétexte des excuses « 

L'auteur

4 Commentaires

  1. Nathalie Zonzon-Quitman Répondre

    J’ai beaucoup apprécié les propos sur la mission d’éducatrice de la mère. Avec celle d’épouse c’est la plus belle des tâches confiées par Dieu aux femmes. Peut-être faudrait-il envisager des mi-temps pour que nous soyons plus disponibles. Effectivement, comme vous le soulignez, nous retirer totalement du monde du travail ce n’est pas la solution. Notre charisme féminin est un plus dans bien des fonctions. La Sainte Vierge m’a beaucoup aidée à me recentrer sur ma mission de mère. Cordialement Mme Nathalie Zonzon-Quitman

    • Nous vous remercions, Le combat des femmes est loin d’être un acquis voilà pourquoi les femmes doivent se mettre en synergie et continuer à battre pour leur bien-être

  2. Nathalie Zonzon-Quitman Répondre

    Je vous conseille la lecture du texte de l’homélie de saint Jean-Paul II sur le mariage et la famille ( Kinshasa 1980) et son texte sur la dignité de la femme qui explique que le bon exercice de la mission maternelle engendre beaucoup de bons fruits pour le monde du travail. Notre fécondité professionnelle et sociale est étroitement liée au soin que nous prenons de nos enfants. Dieu déverse ses grâces de service dans nos cœurs pour les deux missions. La délinquance vient sans doute du trop plein de temps accordé aux collègues, bavardages, frivolités au détriment de nos enfants. Dieu ne remplit de paix le cœur des enfants que par la disponibilité et l’attention que leur mère leur accorde. En retour, les habitudes de soin, de patience, de méticulosité maternelle, de sens collaboratif se déversent dans nos relations professionnelles. Lorsque nous vivons dans la justice familiale, Dieu bénit nos entreprises intellectuelles et professionnelles
    Bravo pour le débat. Cordialement Mme Nathalie Zonzon-Quitman

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