Il s’est ouvert lundi 14 novembre 2022 à Kinshasa, un atelier de formation à l’attention des enquêteurs locaux, des responsables des ONGs et autres gestionnaires oeuvrant dans les organisations partenaires du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR). Selon Nathalie Kambala de l’ONG Femme main dans la main pour le développement intégral (FMMDI), une des participants à ces assises, cette remise à niveau axée sur la prévention des abus et exploitation sexuels (PSEA), vise principalement la capacitation des uns et des autres avec des bases solides d’une bonne gestion en enquête sur abus et exploitation sexuels, mais aussi de décrire les rôles des parties prenantes.
» …Vous savez que dans les enquêtes, il y a des plaignants, des présumés et aussi des sujets des allégations. Il faut savoir comment chacun devrait jouer son rôle et aussi préparer des termes de référence et aussi une bonne évaluation des risques . Il faut déjà prévoir les risques et savoir comment sélectionner les enquêteurs et aussi les assister » a-t-elle fait savoir.
Par ailleurs, la Directrice-pays de l’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), Nathalie Kambala Luse, s’est indignée de la résurgence des cas d’exploitation et abus sexuels répertoriés au cours du dernier semestre de cette année en République Démocratique du Congo.
» Jusqu’ici, il y a eu plus de 2800 cas ont été saisis à l’espace de 6 derniers mois de l’année encours (2022), et ces statistiques viennent des agences des Nations-Unies, ONGs nationales et internationales. Là il fallait des spécialistes dans ce domaine qui devraient faire des investigations de qualité pour avoir des résultats qui pouvaient amèner la victime une procédure administrative ou pénale soit au présume bourreau une acquitation. »
A en croire la Directrice-pays de FMMDI Nathalie Kambala Luse, cette formation va permettre aux organisateurs de s’assurer que toutes les chaînes formées pour le succès de cette initiative. Notons que les modules exploités par les facilitateurs venus de la Côte d’Ivoire portent sur les principes fondamentaux d’investigation de l’inconduite d’exploitation et abus sexuels , le processus d’enquête, les phases d’administration, la réception d’une plainte et l’examination des risques.