Société

Ouverture d’une formation sur le journalisme sensible au conflit

 » Le journalisme sensible au conflit et cohésion sociale « est au centre d’une formation organisée par l’Internews, du 28 au 30 novembre 2023, à Kinshasa, à l’intention d’une dizaine de journalistes reporters.

Pour la Chargée de renforcement des capacités à Internews, Léa Otshudi, cette formation rentre dans le cadre de l’exécution du programme MSDA, un projet de l’USAID, qui concerne le renforcement du secteur des médias.

L’objectif de ce projet est de promouvoir des médias plus actifs et plus ouverts contribuant à la consolidation d’institutions plus transparentes et efficaces dans leurs réponses aux besoins exprimés par les citoyens de la République démocratique du Congo.
Elle a fait savoir que la même formation qui se tient à Kinshasa se déroule également à Lubumbashi, à Goma et à Uvira.

Lors de cette première journée, la formatrice, Christiane Ekambo, a tout d’abord signalé qu’un conflit est une situation qui se traduit socialement par le sentiment ressenti par deux ou plusieurs personnes (ou groupe de personnes) que leurs aspirations ou intérêts respectifs sont incompris et inconciliables.

Elle a fait observer que les pratiques traditionnelles du journalisme en temps de conflit montrent que les médias ont parfois tendance à se focaliser plus souvent sur les aspects spectaculaires.
D’une telle pratique ne peut résulter la paix du moment où les causes du conflit ne sont pas connues.
 » Il est difficile de prévenir un conflit sans en comprendre les causes. La compréhension des causes profondes d’un conflit passe nécessairement par la connaissance de l’environnement du territoire et des populations qui lui sont attachées « , a ajouté la formatrice.

Selon Mme Ekambo, les voies pouvant conduire à la résolution d’un conflit n’est possible que lorsqu’on arrive à décerner la nature du conflit.

A l’en croire, il y a plusieurs causes du conflit, entre autres le pouvoir est inégalement réparti, la communication est inexistante entre les groupes, les groupes ont des idées fausses ou des préjugés les uns sur les autres et des tensions anciennes non résolues.

Mme Ekambo a précisé qu’un conflit peut être résolu sans violence, avant de souligner que la communication est l’un des éléments les plus importants à mettre en place. « Dans un conflit, pour que deux protagonistes puissent évoluer vers une résolution non violente, ils doivent d’abord se parler. C’est là où le bon journalisme entre en jeu. Les médias disposent de moyens considérables pour influencer le débat et déterminer les questions qui requièrent la plus grande attention « , a-t-elle conclu.

La sécurité des journalistes en zone de conflit

Dans son intervention, le formateur Guylain Boba, a insisté sur le fait que le journaliste est lui-même le premier garant de sa sécurité. Cette sécurité repose sur l’observance, le respect et l’application des règles professionnelles (neutralité, équilibre, vérification, exactitude, pertinence, pluralisme, etc.).
Le journaliste est donc appelé à travailler en toute responsabilité pour l’intérêt du public, mais aussi d’éviter à diffuser une information identitaire pouvant engendrer les conflits.

Notons que cette formation veut à ce que les journalistes puissent contribuer à promouvoir la paix et la cohésion sociale.

TS

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