Sous le mentorat d’Astrid Tambwe, activiste des droits des femmes et experte en genre, le Groupe d’action pour les droits de la femme (GADF), en partenariat avec le Mouvement rien sans les femmes (RSLF) et la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), a organisé, du 24 au 25 avril 2025, à Kinshasa, un atelier de mise à niveau destiné à renforcer les capacités des acteurs de la société civile congolaise sur l’utilisation de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) et autres instruments internationaux relatifs aux droits humains.
La réflexion s’est tenue dans un contexte où le suivi des engagements internationaux devient crucial pour la défense des droits des femmes. Elle visait deux objectifs majeurs, notamment, renforcer les compétences des participants dans l’usage de la CEDEF et autres traités internationaux durant l’année 2025 ou encore élaborer un plan d’actions incluant des stratégies de plaidoyer, de communication et de pérennisation des activités.

Parmi les interventions marquantes, il y a eu celle de Fifi Baka, Porte-parole du RSLF, qui a exposé sur l’utilisation concrète des traités internationaux dans les actions de plaidoyer. Elle a rappelé l’importance pour les organisations de base, d’intégrer ces textes dans leurs initiatives locales et nationales.
Mentor du programme, Astrid Tambwe, a de son côté détaillé les procédures relatives aux instruments tels que la CEDEF, le PIDCP et d’autres traités fondamentaux, tout en s’appuyant particulièrement sur les mécanismes de suivi et de mise en œuvre des recommandations internationales.

Le deuxième jour de l’atelier a été entièrement consacré à l’échange d’expériences entre les participants. Ce moment d’intelligence collective a abouti à la production d’un plan de suivi des recommandations issues de la 90ᵉ session du Comité CEDEF, définissant des actions concrètes et prioritaires pour les mois à venir.
Retenons que plusieurs organisations non gouvernementales et autres associations sans but lucratif dirigées par des femmes engagées pour la promotion des droits des femmes et l’égalité de genre, sont membres du GADF à l’image d’Équateur Magazine ASBL, CFLEG ONGet bien d’autres.
Si Jeunesse Savait, une association très active qui tient le secrétariat du GADF, a réaffirmé son engagement sans faille d’accompagner les dynamiques collectives pour faire avancer les8 droits des femmes en République Démocratique du Congo.
Hornela Mumbela