L’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), renforce ses actions de protection des filles mineures dans la ville de Kananga.
Engagée depuis plusieurs années dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), cette ONG est récemment intervenue dans deux cas alarmants tel que c’est signalé dans une déclaration publiée, il y a peu dont une copie est parvenue, ce samedi 25 octobre, à femmedafrique.net.

Le premier cas concerne une jeune écolière, chassée de chez elle par son grand-frère pour avoir accordé à crédit une bouteille de boisson alcoolisée à un client. Sans abri, la jeune fille a trouvé refuge dans son école.
Et C’est là qu’elle a été surprise dans la nuit, agressée sexuellement et violemment battue par un inconnu, qui lui a fait perdre deux dents avant de prendre la fuite.
L’ONG FMMDI a pris en charge la victime, qui bénéficie actuellement des soins médicaux et d’un accompagnement psychosocial.

Le second cas met en lumière la situation d’une adolescente de 17 ans, chassée elle aussi de son domicile par sa mère, malvoyante, pour avoir refusé d’abandonner ses études au profit de la prostitution, censée subvenir aux besoins de la maison.
Après avoir erré pendant plusieurs jours comme un astre, la jeune fille a été prise en charge par la FMMDI. Grâce à son intervention, une réconciliation familiale a eu lieu, accompagnée d’un suivi psychosocial.
L’ONG FMMDI n’a pas manqué de condamner avec fermeté, ces actes de violences physiques et morales, en rappelant que les parents et les tuteurs ont l’obligation de protéger les enfants et de leur garantir un environnement sûr et favorable pour leur développement.

Cette structure dirigée par Nathalie Kambala Luse, a enfin appelé à travers cette déclaration, les autorités judiciaires et policières à tout mettre en œuvre pour identifier et sanctionner les auteurs de ce genre d’actes, conformément à la loi, tout en insistant sur la nécessité pour les familles, d’assurer la protection et l’épanouissement des jeunes filles, sans violence ni abus.
Jean Claude Ngalamulume Bakamubia




