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Société

JIFA : Beatrice Lomeya exhorte la femme congolaise à poursuivre son combat

Chaque 31 juillet est célébrée sur le continent et ailleurs à travers le monde, la Journée internationale de la femme africaine (Jifa). Pour cette année où la femme africaine est à l’honneur, la réflexion gravite essentiellement autour des enjeux spécifiques liés à la défense de la cause féminine. « Unité dans la diversité, lutte contre le racisme, covid-19 vers l’autonomisation des femmes », telle est la thématique retenue pour cette journée, laquelle est en conformité avec les réalités actuelles que traverse le monde, et particulièrement la RDC, du fait de la Covid-19.

Et pour commémorer ladite journée, la Ministre d’Etat, ministre en charge du Genre, famille et enfant, Béatrice Lomeya, a rappelé ce qu’est censée être la responsabilité des femmes dans le contexte socioéconomique délétère actuel caractérisé notamment par des velléités de confiscation du potentiel féminin sur fond d’une parité toujours aléatoire.

Dans son discours officiel en marge de cette célébration, la Ministre a exhorté les femmes africaines à se battre pour l’instauration d’une justice commune qui défend les droits de l’homme en tant qu’être humain. Porte étendard de la lutte pour l’émancipation de la femme, les congolaises ont fait preuve d’un engagement exemplaire à travers des décennies pour faire respecter les droits humains. Leur contribution à la recherche et à la consolidation de la paix, gage du développement, est sans équivoque. Pour la patronne de Genre, la femme congolaise est appelée à poursuivre le combat parce que le développement de son pays ne se fera qu’avec elle. Elle a salué l’abnégation, le courage et le sacrifice consenti par les femmes congolaises dans le contexte de la pandémie de Coronavirus où leur vie était constamment mise en danger. Bravant les risques, les femmes ont été, à tous les niveaux, à la première ligne d’attaque de la riposte, chacune selon ses titres et qualités.

La ministre du Genre, famille et enfant a, par ailleurs, rappelé les conséquences néfastes que la pandémie a exercé sur la femme. Cette dernière en a subit le contrecoup sur fond d’effritement de son pouvoir économique et d’accroissement des violences sexuelles et celles basées sur le Genre lesquelles l’ont réduit à sa plus simple expression.

Il sied de rappeler que la Journée internationale de la femme africaine fut créée en 1962 et promulguée par le Nation Unies et l’Organisation de l’unité africaine (actuelle Union africaine) en 1963. Elle a été consacrée officiellement en 1974 lors du Premier Congrès de l’Organisation panafricaine des femmes à Dakar, au Sénégal. « Restons mobilisées pour combattre la pandémie et protégeons nos familles », dixit la ministre Béatrice Lomeya en guise d’exhortation à la gent féminine.  

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