Le 31 juillet a été consacré « Journée de la femme africaine » à l’occasion du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO en anglais) qui s’était tenu à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974. La date historique souvent retenue pour cette journée est le 31 juillet 1962. Ce jour-là, à Dar-es-Salaam (Tanzanie), des femmes de tout le continent africain s’étaient réunies pour la première fois et avaient créé la première organisation de femmes, la « Conférence des Femmes Africaines » (CFA).
Le rôle historique joué par les femmes en Afrique témoigne de leur capacité de réaliser et de conduire les changements sur le continent. Quoi de plus normal que de célébrer la femme africaine. La femme est un être que Dieu seul peut comprendre et la définir. Elle a tout en elle et elle porte tout en elle. C‘est elle qui se réveille tôt et se couche tard, faisant toutes les corvées de la maison et remplissant son devoir en tant que femme travailleuse au bureau, aux champs, à l’hôpital et, partout, ailleurs.
Ces femmes sont des pionnières dans plusieurs domaines dans la vie courante : en politique, dans la musique, dans les inventions et tant d’autres domaines, elles sont bien présentes. En marge de la journée de la femme africaine qui prône l’émancipation de la femme, le Magazine « Femme d’Afrique » célèbre cette descendante d’Eve qui ne recule devant aucun obstacle.
La femme africaine, précisément la femme congolaise qui se démarque au quotidien. A ce jour, elle n’est plus marginalisée et occupe les places de responsabilité dans tous les secteurs de la vie nationale. Des avancées encourageantes sont enregistrées pour un futur égalitaire avec son pendant masculin. Elles sont très nombreuses de nos jours à concurrencer les hommes dans la sphère professionnelle. Le combat de la parité continue. On en parle peu, mais l’intuition première de la femme remonte pourtant à un peu plus de cinquante ans.
En RDC, la femme a cessé d’être considérée comme une quantité négligeable. Elle fait partie intégrante de la société et son apport dans la construction de celle-ci est très significatif. En politique, la femme tient la dragée haute et est présente dans tous les organes de prise de décision. Pour une première fois, la RDC a eu une femme à la tête de l‘institution parlementaire. Il en est de même à la Banque centrale où trône désormais une femme, preuve que la représentativité féminine au sein des institutions a cessé d’être une simple vue de l’esprit pour se muer en une réalité vivante.
Entreprenante, la femme congolaise l’est. Son ingéniosité, elle la met au service de sa nation et de sa communauté. Battante, travailleuse et fonceuse, elle sait trouver des alternatives pour survivre et nourrir sa famille, parfois au prix de sacrifices et de privation. L’Afrique entière, et la RDC en particulier, sont appelées à la célébrer, ou mieux, à lui rendre les honneurs qu’elle mérite, car sans elle, la vie n’aurait peut-être pas eu tout son sens. Merci femme !