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Société

Genre : Masculinité positive, l’ingrédient d’une sexualité épanouie

L’association « Amour Afrique Congo » a organisé, le 26 juin dernier, une campagne dénommée « Vrai Mobali » dans la commune de la Gombe à l’espace Le Lactus basée sur les questions de Genre. « La Masculinité positive comme ingrédient d’une sexualité épanouie », telle est la thématique ayant sous-tendu ce moment d’échange et de partage autour des questions de Genre.

La présidente des femmes citoyennes et engagées pour la gouvernance, la démocratie et le développement, Mme Marie Lukusa Kadima, ainsi que M. Carlain Pindi (expert en question du Genre et Masculinité positive) ont, au cours de leurs interventions, mis l’accent sur l’égalité du Genre et sur la masculinité positive en RDC. Ils ont expliqué l’intérêt, pour les jeunes, à construire des vies épanouies et équitables. Cela requiert l’implication de tous en travaillant ensemble pour être des catalyseurs concernant la question liée au Genre, ont-ils précisé.

Quelle image la RDC projette-t-elle par rapport à la question d’égalité de Genre et de la masculinité positive, deux concepts essentiels censés rythmer la vie familiale? Cette problématique était au centre du débat. Il a été noté l’utilité, aussi bien pour le gouvernement que pour les organisateurs, de promouvoir ces deux concepts – Genre et Masculinité positive -, aux fins de leur intériorisation par la gent féminine.

« Quand on parle d’égalité de Genre ou de sexe, cela implique le respect des droits fondamentaux de chacun, indépendamment de son orientation sexuelle, de son identité, de son genre, de son appartenance politique, de son âge ainsi que de son handicap ou de sa religion »,

ont indiqué les intervenants.

Ils ont, dans la foulée, insisté sur le caractère égalitaire du genre humain.

« Nous sommes tous égaux devant la loi et devons tous être traités de manière équitable », a martelé, pour sa part, Marie Lukusa Kadima tout en regrettant qu’en RDC, la réalité sur la collecte des données en matière du Genre ne soit pas toujours fiable.

Au-delà, la situation sociale fragile et précaire de la femme congolaise a été aussi largement évoquée au cours de cette rencontre. Le constat fait est simplement ahurissant : Non seulement qu’elle ne bénéficie pas de ses droits, mais en plus, vit dans un environnement qui ne lui offre pas assez de chance pour s’épanouir.

Les intervenants ont, par ailleurs, mit l’emphase sur ce que doit être l’attitude de l’homme dans ce contexte de dénégation collective de la femme réduite à sa plus simple expression. Les hommes ont été exhortés à considérer les femmes comme égales à eux, ou mieux, comme un partenaire de vie. En développant une telle perception, ils contribueront à construire une sexualité épanouie et avantageuse pour le couple.   

A l’homme et à la femme, il leur a été demandé de modifier, chacun, son attitude pour transformer le monde et recadrer toute sorte de prisme ou cliché négatif tendant à contrarier la marche de l’humanité vers le progrès.

La RDC, pour rappel, est encore loin de la moyenne attendue pour les statistiques en cette matière car, elle occupe la 142è place sur les 148 pays pris en compte pour les questions du Genre.