Le Bureau International des Droits des Enfants (IBCR/RDC), a organisé, du jeudi 20 au vendredi 21 février 2025, à Kinshasa, un atelier d’échange d’expériences sur le renforcement du système de protection de l’enfant et de la femme.
Le dit atelier a rassemblé plusieurs femmes leaders venues de divers horizons pour aborder des enjeux cruciaux liés au genre et à la protection des droits des enfants.
Christelle Mpongo, Éditrice générale du magazine Femme d’Afrique et présidente de l’Ong Kivuvu ya Nketo, a souligné l’importance de cet atelier.
« Ce moment est essentiel pour réaffirmer notre engagement envers la protection des enfants et le respect des droits des femmes. Les hommes doivent jouer un rôle actif aux côtés des femmes, car il est impératif de sécuriser notre jeunesse. Il est également crucial d’éduquer les jeunes filles sur leurs droits face aux us et coutumes qui continuent de perpétuer une perception d’infériorité. Nous avons tous les mêmes droits. »
De son côté, l’avocate Diane Tshibola, a en plus mis en lumière la nécessité d’une compréhension approfondie du concept genre.
«Actuellement, nous discutons du genre dans un sens élargi. Beaucoup confondent genre et sexe, mais il est fondamental que les femmes prennent conscience de leur rôle et de leurs ambitions au sein de la société. La femme moderne doit se voir comme l’égale de l’homme».
L’avocate a en outre ajouté que le respect des droits des enfants, doit être au cœur de notre société, tout en déclarant: « Femme partenaire du progrès ».
Notons que cet atelier a visé à valoriser et à renforcer les capacités de coordination dans trois secteurs négligés en matière de protection de l’enfant, à savoir, le secteur pénitentiaire pour garantir les droits des enfants privés de liberté, l’inspection du travail pour identifier les situations d’exploitation économique ou sexuelle et le secteur privé du voyage pour prévenir les violations des droits des enfants liées à la mobilité nationale et internationale.
Durant cet atelier, cinq groupes de travail ont été constitués, chacun se concentrant sur une question parmi les cinq posées. Ces discussions ont permis d’approfondir les enjeux spécifiques liés à chaque thématique abordée, occasionnant ainsi un échange riche etconstructif.

En définitive, cet atelier, qui a eu deux sessions le jeudi 21 et levendredi 22 dont la suite est encore le mardi 25 et le mercredi 26 février 2025, représente un effort collectif afin de tabler sur les inégalités de genre et lutter contre les violences envers les femmes et les jeunes filles en RDC, une manière de favoriser un dialogue inclusifet de renforcer les capacités locales.
Un événement qui a comme aspiration, bâtir un avenir où chaque enfant et chaque femme peuvent vivre en toute sécurité et dignité.
Thérèse Bukasa