Le mois d’octobre de chaque année est consacré pour sensibiliser sur le dépistage du cancer du sein. Une maladie grave, très fréquente chez la femme, mais traitable. La sensibilisation à cette maladie, a pour objectifs, de favoriser le dépistage précoce, d’améliorer le traitement, de donner l’accès aux soins médicaux, de soutenir les patients et d’éduquer le public sur les facteurs de risque associés au cancer du sein tels que l’hérédité, le mode de vie et les habitudes alimentaires.
Des sources médicales affirment que soutenir les patientes sur le plan émotionnel et psychologique, contribue à la guérison et au bien-être général. De leur côté, plusieurs femmes soulignent l’importance du dépistage précoce. Selon ces dernières, les mammographies et les auto-examens peuvent réellement sauver des vies à l’image du témoignage de Clémentine Yanga, enseignante d’une école située dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa.
’’J’ai toujours parlé de l’importance du dépistage du cancer du sein, ne pensant pas qu’un jour cela me concernerait. À 38 ans, j’ai décidé d’aller faire ma première mammographie, encouragée par ma mère et mes sœurs. J’étais nerveuse, mais je savais que c’était nécessaire’’.
Et de poursuivre : ’’Le jour du dépistage, j’étais remplie d’angoisse. En attendant les résultats, j’ai commencé à imaginer le pire. On me disait que j’avais le cancer. Les jours qui ont suivi, étaient longs et stressants et je ne pouvais pas me concentrer sur mon travail ni profiter de mes moments en famille ’’.
’’Quand j’ai enfin reçu les résultats, quel soulagement. Il n’y avait rien d’anormal. En même temps, j’ai ressenti une sorte de vide. Tout le stress et la peur pour rien? Cette expérience m’a ouvert les yeux sur l’importance du soutien émotionnel pendant le processus du dépistage. Même si les résultats étaientnégatifs, je finis par réaliser que beaucoup de femmes éprouvent de sentiments similaires. Depuis lors, je parle d’avantage de la santé des femmes autour de moi et encourage mes amies à se faire dépister ’’.
En conclusion, le témoignage de Clémentine Yanga met en lumière cette peur initiale liée au dépistage et démontre en plus, l’importance du soutien social et émotionnel dans ce processus. Le partage d’expérience aide ainsi à créer un environnement propice pour les femmes afin qu’elles se sentent plus àl’aise pour se dépister.
Femmes d’Afrique Magazine
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