La Ministre du Genre, Famille et Enfant, Léonnie Kandolo Omoyi, a procédé, le jeudi 5 décembre 2024, à Mbuela Lodge à Kinsantu, au Kongo-Central, à l’ouverture de l’atelier résidentiel de rédaction finale du deuxième rapport étatique sur la mise en œuvre du protocole de Maputo en République Démocratique du Congo.
Dans son intervention lors de la première journée, la patronne du genre a mis en exergue le défi auquel reste confronté ce protocole sur l’échiquier continental africain.
“Le Protocole de Maputo est un document fondamental qui protège les droits des femmes africaines. Il est aussi un document sensible et difficile à introduire dans les communautés étant donné qu’il touche à la culture et aux croyances. Votre engagement à élaborer un rapport complet et précis reflète notre détermination collective à assurer que ces droits soient respectés et renforcés”, a déclaré Léonnie Kandolo.
Durant 3 jours, soit du 5 au 7 décembre, le ministère du Genre, Famille et Enfant, la cellule d’études de planification pour la promotion de la femme, de la famille et la protection de l’enfant (CEPFE) avec IPAS, son partenaire traditionnel, ainsi que les experts, vont s’y mettre autour du protocole de Maputo en vue de dégager un rapport à même de promouvoir les droits des femmes et des filles en RDC.
Il faut noter que le protocole de Maputo, à l’image de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relative aux droits des femmes en Afrique, est un outil juridique de l’Union Africaine (UA) qui exige aux États signataires de garantir les droits des femmes, entre autres, le droit de participer au processus politique, le droit à l’égalité sociale et politique au même titre que les hommes ou à l’autonomie dans leurs décisions en matière de santé, etc.
Serge Musene