La ménopause est un arrêt définitif des menstrues chez une femme ayant atteint l’âge moyenne de 51 ans d’une manière générale, avec une fourchette oscillant entre 44 et 55 ans, suite aux conditions climatiques, alimentaires, financières, maternelles ainsi que de la race pouvant influer sur les hormones. Est déclarée ménopausique, celle qui a cessé de voir ses règles pendant plus au moins une année. Cependant, des médecins britanniques spécialisés dans la fécondation in vitro ont mis au point une procédure médicale permettant de retarder la ménopause jusqu’à vingt ans.
Cette opération concerne les femmes âgées de moins de 40 ans et coûte entre 7.000 et 11.000 livres (7.500 à 11.900 euros). Elle est basée sur un procédé de cryoconservation qui consiste à prélever un échantillon de tissu ovarien, le préserver ensuite par congélation et, enfin, le greffer après 20 ans sur une zone vasculaire de la femme, en l’occurrence, l’aisselle. Cet exercice permet d’augmenter le niveau d’hormones et de compenser la chute hormonale liée à la ménopause. Le succès de cette intervention dépend nécessairement de l’âge auquel ce prélèvement du tissu ovarien a été fait.
Le docteur Arnold Medina, pour sa part, estime que perturber le cours normal du fonctionnement du corps de la femme peut causer des ennuis très graves. « L’organisme de la femme est à un fonctionnement cyclique. Naissance, puberté, cycle menstruel, accouchement, ménopause. Chercher à contourner cela ou le retarder s’avère contre-nature et peut produire des conséquences néfastes », a-t-il avertit.