L’ouverture de la semaine internationale du savoir et de la beauté de la jeune fille africaine s’est déroulée en beauté en présence de plusieurs autorités dont le Recteur de l’Université Cepromad, la Vice-ministre en charge de l’enseignement supérieur et université, le vice-gouverneur de la Commune de Masina ainsi que d’autres invités. Ces assises ont débuté par l’intervention du recteur Dr. Nsaman O. Lutu qui a insisté sur le respect de la jeune fille. Cette dernière, a-t-il dit, est appelée à gravir les échelons pour relever les défis auxquels elle fait face dans son vécu quotidien. « Eduquer une jeune-fille, c’est éduquer toute une génération », a renchérit l’orateur. Et d’ajouter : « Nous voulons à ce que ses jeunes filles soient créatrices d’emplois et non des quémandeuses. Une femme doit avoir une tête bien pleine ».
Hormis l’Isam, l’ISC/Gombe et tant d’autres universités de la place, le Cepromad est venu s’ajouter sur la liste des institutions de formation censées offrir à l’intelligentsia congolaise, de grandes personnalités du lendemain.
La présidente du Comité de la semaine internationale du savoir et de la beauté de jeune-fille a, quant à elle, insisté sur le développement de la jeune-fille qui représente une fierté pour toute la nation. « Nous devons les encadrer pour qu’elles deviennent des grandes dames », a-t-elle déclaré.
La vice-ministre de l’enseignement supérieur et universitaire a, pour sa part, fait appel à toutes les jeunes filles afin que chacune d’elle se prenne en charge. « Il n’y a pas de professions appropriées aux hommes, les femmes doivent se lever pour bâtir une société encore épanouie dans tous les domaines. Une fille est une richesse. Elle doit faire attention sur l’utilisation des réseaux sociaux, sur la maternité précoce, sur les choix d’une profession et sur tant d’autres thématiques. Nous félicitons cette initiative qui a vu le jour grâce au Comité international du savoir et de la beauté de la jeune fille et au Recteur Nsaman », a-t-elle indiqué.
Une des intervenantes, Emmanuella Zandi, a parlé de son histoire et de sa lutte contre les violences faites aux enfants. Présidente d’une Ong locale, elle milite pour le développement de la jeune-fille. L’ingénieur Carrel Mazianda a mit l’accent sur le choix de la profession tout en encourageant la jeune-fille à affronter les métiers difficiles. « Il n’y a pas des métiers spécifiques aux hommes. La jeune fille doit oser », a-t-elle insisté.
De son côté, Dr Arlette a planché sur la santé reproductive, le Cancer, les maladies infectieuses etc.. Elle a conseillé aux jeunes-filles de bien veiller sur leur santé pour éviter la survenance de certaines maladies. Noémie Bilonda s’est, quant à elle, attelée sur le réchauffement climatique. Elle a conscientisé la jeune-fille sur la valeur qui est la sienne en lui recommandant de ne pas se laisser berner ou duper facilement. « Une jeune fille est une perle. Sur ce, nous devons en prendre soins pour une société plus forte que jamais », a conclut la modératrice ce la manifestation.