Gérante d’une grande entreprise de divertissement à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, dénommée « Congo loisirs », Émilie Shako Djunga est une congolaise ayant passé la plus grande partie de sa jeuneuse à l’étranger. C’est depuis quelques années passées qu’elle a décidé de retourner au pays de ses aïeux. Un retour au bercail dans le but de mieux connaitre ses origines et de partager son expérience acquise en Europe. Aujourd’hui, elle est dans plusieurs projets d’entrepreneuriat privé parmi lesquels « Congoloisirs ». Parti à sa rencontre, le magazine Femme d’Afrique vous livre la quintesssence de l’entretien avec cette femme d’exception.
Qui est Émilie Shako Djunga ?
Je suis une femme congolaise, âgée de 55 ans, qui a vécu une grande partie de sa vie en Belgique et qui a décidé, il y a 17 ans, de mieux connaitre ses origines et de travailler dans son pays. Cela fait 30 ans que je travaille et 16 ans que je suis indépendante.
Quel est votre parcours professionnel ?
En 1990, je démarre ma carrière professionnelle dans l’hôtellerie dans différentes chaines internationales. D’abord à Bruxelles comme femme de chambre, ensuite comme serveuse au service des petits déjeuners, et des étages. Majordome au service V.I.P. de l’hôtel Sheraton puis, réceptionniste et gouvernante d’étage.
En 2003, j’ai commencé ma vie professionnelle à Kinshasa, en tant que gérante de la restauration du cercle Français durant un an. C’est en 2004 qu’est né le projet de CONGOLOISIRS, une entreprise de divertissement pour les jeunes et depuis lors, je gère les unités mobiles, le parc et ses jeux, le restaurant Yayo et la salle polyvalente
En quoi consistent vos principaux challenges au quotidien ?
Les défis que je dois relever au quotidien: Trouver du personnel qualifié et professionnel, coopérer avec différents agents de l’Etat, les coupures d’eau et de courants, les contrats non respectés, les retards des clients lors de certains évènements etc.
Quel est votre devise ?
« Tout est possible à celui qui croit », tiré du passage biblique Marc 9 : 23
Votre mot de la fin ?
J’encourage toutes les femmes en particulier à se former, s’informer, créer, produire, et développer des activités au Congo, car tout est à faire chez nous et nous avons énormément des richesses à développer. Plus produire et consommer congolais et moins importer.