L’Office National de Pêche et Aquaculture (ONPA), créé en juin 2022 par la volonté du Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, continue de fonctionner, trois ans après sa mise en place, sous les arbres. Autrement dit, cette institution étatique souffre d’une non-opérationnalisation qui étonne plus d’un en RDC. Il y a quelques jours, sa 6 ème session extraordinaire présidée par Henriette Wamu Ataminia, s’est tenue en plein air comme précédemment.

À coup sûr, l’ONPA fait partie de la rare liste des entreprises publiques qui n’ont pas de bâtiments, des frais de fonctionnement, et leurs dirigeants n’ayant pas de salaires ni de primes. Un état de choses, qui loin de là, n’a pas empêché à la courageuse Présidente de son Conseil d’administration, Henriette Wamu Ataminia, une véritable femme leader, de convoquer cette énième session pour lancer l’alarme au gouvernement de la RDC pour qu’enfin il décide de l’opérationnalisation de l’ONPA.
Pas question de désarmer. Au cours de cette rencontre, la PCA, les autres membres du Comité d’administration, les dirigeants au quotidien, les cadres et agents, ont fait l’évaluation du fonctionnement et des conditions de travail au sein de l’ONPA.
Henriette Wamu, telle une entraîneuse qui galvanise son équipe

Revêtue d’un courage inouï et d’un esprit résilient plus qu’exceptionnel, la PCA Henriette Wamu Ataminia, a reconnu que l’ONPA reste pour elle, un défi permanent. Mais alors, qui nécessite l’apport de tous pour le relever. Telle une entraîneuse qui galvanise son équipe pour surmonter un échec.
» Le Ministère de tutelle, le Conseil d’administration, la Direction générale ainsi que les cadres et les agents sont priés de multiplier des efforts considérables afin de voir cet office recouvrir tous ses droits légaux et être à même de répondre efficacement aux besoins de notre population », a souligné avec foi et détermination, Henriette Wamu Ataminia, dans son discours de lancement de ladite session.

Oui, l’insatisfaction demeure jusque là. Néanmoins, les mots de la PCA Henriette Wamu Ataminia, ont été toujours encourageant et à la hauteur. » Ne dormons pas sur nos lauriers. Soyons davantage perspicaces, engagés et ne relâchons pas. Nous sommes obligés de nous souder pour surmonter cette épreuve. Domptons les difficultés de l’ONPA. Domptons ses difficultés de décollage en toute légalité. Marquons positivement la naissance de l’ONPA et laissons des empreintes indélébiles « . Et de marteler pour sceller son discours galvanisateur : « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».
En clair, l’image nette d’une vraie femme qui naturellement, n’a jamais voulu la mort de son rejeton, dingue qu’il soit. Pour dire que Henriette Wamu Ataminia a manifesté le même sentiment maternel pour sauver l’ONPA à tout prix.
Operationnaliser l’ONPA pour permettre la consommation locale de poissons

Oui, parce que l’une des missions de l’ONPA, est d’appuyer les pêcheurs congolais dans la production de poissons. Une mission qui doit amener la population congolaise à consommer les poissons de l’océan atlantique, du fleuve Congo, des rivières et autres cours d’eau disséminés à travers le pays, en lieu et place des poissons congelés pendant plusieurs mois, exportés de l’Europe ou de l’Asie.
Au final, les recommandations ont été formulées à l’issue de cette 6 ème session, entre autres, écrire officiellement au Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, initiateur de l’ONPA, pour dynamiser son opérationnalisation avec copie pour information à toutes les institutions de la République dont l’autorité budgétaire, l’Assemblée nationale.
Quoi de plus normal que ce énième cri de Henriette Wamu Ataminia, qui a fait montre d’un leadership féminin fort depuis sa nomination en juillet 2023 en tant que PCA de cette entreprise publique, soit entendu par la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, Cheffe de l’exécutif national susceptible de peser de tout son poids pour que l’ONPA retrouve ses droits au vu de son importance liée à la production et à la consommation locale de poissons.
Alain-Prince Eale




