Relativement aux chantiers qui incombent à son département ministériel, la Ministre des Affaires Sociales (MINAS), Pauline Irène NGUENE, pose des actes en faveur des couches vulnérables au Cameroun. Premièrement, elle contribue la mise en place d’un registre social unifié. Elle et ses partenaires notamment la Banque Mondiale réfléchissent, en effet, sur ce projet. Ce registre permettra une meilleure coordination des programmes sociaux en mettent en relief la problématique de l’identification des personnes socialement vulnérables laquelle se pose avec acuité depuis de nombreuses années. La pluralité des approches méthodologiques existantes ainsi que le mécanisme mis en place par chaque acteur concerné pour disposer d’un répertoire de ces catégories défavorisées n’est pas de nature à faciliter les choses.
Face à l’absence de coordination, la ministre en synergie avec son partenaire, pensent à la mise en place d’un registre censé permettre une meilleure coordination et harmonisation des programmes sociaux au grand bénéfice des populations vulnérables. D’après Pauline Irène Nguene, le registre social unifié va permettre au gouvernement, aux collectivités territoriales décentralisées et aux partenaires au développement, de disposer les outils indispensables à la planification et à la programmation des actions d’assistance sociale.
La deuxième action à mettre à l’actif de la ministre est la protection de l’enfance au Cameroun. Elle y veille comme la prunelle de ses yeux. A ce propos, Pauline Irène NGuene a présidé le 29 octobre dernier à Yaoundé, un Colloque national sur la protection sociale de l’enfance. L’évènement a mobilisé les partenaires du MINAS, dont le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef).
En prélude à cette manifestation, Pauline Irène NGUENE avait organisé de nombreuses activités. En particulier, plusieurs rencontres multisectorielles de réflexion et d’échanges documentés sur la situation des enfants et leurs droits. Sous le regard de la Ministre des Affaires Sociales, lesdites rencontres ont été l’occasion de cerner la demande actuelle relative à la protection de l’enfant. Il s’est agi d’évaluer l’efficacité des politiques, programmes et projets gouvernementaux relatifs à l’enfance.
Pour Pauline Irène NGUENE, ces assises se sont avérées une occasion indiquée pour dresser un véritable état des lieux des vulnérabilités conjoncturelles chez l’enfant, conjuguées aux facteurs socio-économiques. Sous sa tutelle, les travaux de ce colloque vont permettre de poser les bases de la sauvegarde de l’enfant et de la promotion de ses droits.