L’école des projets et ses partenaires ont lancé, le 25 novembre 2024, dans le district de Tshangu à Kinshasa, une formation sur la pisciculture parcellaire à laquelle participent plusieurs femmes de cette partie de la capitale.
Lors de cette première séance, les participantes ont acquis les bases de l’élevage de poissons à domicile.
Selon Agriboost, la formation du premier jour a introduit les notions élémentaires de la pisciculture hors sol.
« Nous avons abordé la pisciculture parcellaire, une forme de pisciculture hors sol à petite échelle. Nous avons appris aux femmes et jeunes filles les techniques de construction et de gestion de l’eau, élément essentiel pour la survie des alevins, car la pisciculture hors sol consiste à élever les poissons en dehors de leur habitat naturel », a expliqué l’ingénieur Pascal Mubiala, coordonnateur chargé du projet.
Il a ajouté que cette formation permet à chaque femme d’adopter facilement la pisciculture chez elle, sans grandes contraintes.
Ce projet de formation vise, d’ici septembre 2025, à autonomiser au moins 1 000 femmes et jeunes filles kinoises grâce à leur production. Il s’inscrit également dans une démarche de réduction, voire d’élimination, des importations de poissons chinchards (mpiodi) en RDC.
“Depuis quelques jours à Kinshasa, le prix d’un carton de mpiodi de 30 kg est passé de 190.000 FC à 258.000 FC, soit une hausse de 35,7 %. Tandis qu’une partie de la population appelle à l’intervention des autorités, une autre élabore des stratégies pour soutenir les efforts du gouvernement visant à stabiliser le social”, a indiqué Linda Imbanda, reporter chez Agriboost.
Cette formation, inscrite dans le cadre du Projet d’autonomisation des femmes et jeunes filles dans la pisciculture parcellaire, est gratuite pour les participantes. À l’issue de la formation, elles recevront des alevins pour débuter leur activité, précise-t-on.
Serge Musene