A l’instar de la plupart de mes compatriotes, j’étais jusqu’à un passé récent, très réticent envers le vaccin contre la Covid-19. Jamais l’idée de me faire vacciner n’avait effleuré mon esprit. Abreuvé des rumeurs même les plus fantaisistes, j’étais comme qui dirait, à la première ligne de la contestation contre le vaccin. Le jour où je suis tombé sur une vidéo postée sur youtube montrant un député présentant le corps sans vie de son ami ayant trépassé à la suite de l’injection d’un vaccin contre la Covid-19, je suis resté stupéfait. Cette image est longtemps restée gravée dans mon imaginaire. Elle n’a hélas fait que renforcer mes convictions sur l’inutilité du vaccin et sur ses méfaits. Je ne cessais de décourager tout celui qui s’hasardait à se faire vacciner. Pour moi, c’était la pire erreur que l’humanité pouvait commettre, en signant l’arrêt de mort des milliers d’âmes.
Il m’a été rapporté par exemple que le vaccin Astra Zeneca provoquait des troubles de la coagulation sanguine chez des personnes sur lesquelles il a été administré. Les informations sur les effets secondaires que provoquaient les vaccins contre la Covid-19 allaient dans tous les sens. Au finish, j’ai pris la résolution de ne pas me faire vacciner. Mais l’Homme propose et Dieu dispose. Œuvrant dans les arcanes des institutions où l’administration du vaccin est un impératif pour tout agent, je n’avais aucune autre alternative que de me soumettre finalement à cet exercice. C’était même le sésame qui vous ouvrait les portes de voyages. Je n’avais plus de choix.
Au-delà, certaines questions me taraudaient l’esprit : quel dividende pouvait tirer les concepteurs desdits vaccins en cherchant à exterminer l’humanité entière ? Et lorsque le couple présidentiel s’est plié à cet exercice, ce geste a fini par ôter mes derniers soupçons de réticences. C’est ainsi qu’un bon jour du mois d’octobre, je me suis pointé à la clinique de la Cité de l’Union africaine pour recevoir ma première dose de vaccin. La présence sur les lieux de quelques-uns de mes collègues avait suffi pour me rassurer.
Après la prise des signes vitaux et autres formalités d’usage, l’infirmière me fit appel. J’étais le dernier sur la liste. En un temps deux mouvements, je me retrouvais assis en diagonal du médecin qui, tout bonnement, me dit de remonter la manche de ma chemise. Ce qui fut fait. Curieux de savoir le type de vaccin qu’on allait m’administrer, on me fit savoir que c’était « Moderna », le même que celui pris par le Chef de l’Etat. Une assurance supplémentaire. Puis, le geste tant attendu. Je ferme les yeux. La piqure était si douce, à part un léger picotement. Puis, j’ai été mis en observation pendant près de trente minutes. Rien de fâcheux.
Pour tout effet secondaire, j’ai juste senti une petite douleur au niveau de la poitrine, côté gauche, qui s’est flétrie au fil des heures. Je n’ai pris aucun médicament d’atténuation jusqu’à la prise de la deuxième dose, un mois plus tard. Oui, la deuxième dose, celle qui me donnait accès au Pass sanitaire. C’était sans conséquence. J’ai ressenti, le soir, un peu de fièvre et une fatigue intense. Dans ce cas d’espèce, il m’a été recommandé de prendre un Paracétamol. Ce que j’ai fait.
Au fil de temps, j’ai retrouvé ma vitalité, mon dynamisme et toute mon énergie. Adieu effets secondaires ! Je recommande vivement à tous mes compatriotes à se faire vacciner et, surtout, à se départir de toute emprise fondée sur la spéculation, les racontars et les rumeurs de toute sorte. Suivez mon exemple en boostant votre immunité face à la Covid-19 qui est toujours là, implacable et cruelle. Témoigne Scott Kabongo.
cet article a été réalisé avec l’appui de l’Union Européen International Partnerships@EUPartnerships
2 Commentaires
Quand l’homo sapiens, je ne dirais pas sapiens sapiens, découvre un nouveau outil il en devient obsédé jusqu’à vouloir l’utiliser tous les jours de son futur immédiat, cela devient alors une manie, c’est justement ce que passe aujourd’hui avec la crise du covid-19, l’homme ne peut plus se passer de l’assistance informatique des intelligences artificielles qui programmées judicieusement peuvent trouver toutes seules de nouvelles voies en matière de thérapeutique en biologie moléculaire, et cela sans pour autant écarter tout risque d’erreur dangereux pour notre environnement.
L’homme ne peut nullement rivaliser dans ce domaine avec la nature qui a mis des millions d’années pour affiner ses armes contrairement à la science qui n’a qu’à peine quelques décennies d’expérimentation à son effectif, aussi je préfère infiniment mon immunité naturelle à toute autre chose inventer sans pour autant nier l’apport positif procuré par la prise de médicaments sérieusement testés sur son organisme.
Une voie naturelle existe sans doute initialisée par les religions qui nous recommandent d’éviter les excès notamment la pratique sporadique du jeun 😎😉
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