Société

 Sensibilisation et action : Le RJPF fait front contre la désinformation et le sexisme 

Le Réseau des Journalistes pour la Promotion des Droits de la Femme (RJPF) a organisé, le vendredi 18 avril, une journée d’information essentielle à l’Amphithéâtre du Silikin Village. Intitulée «  Casser les chaînes du sexisme envers les femmes : déconstruire les stéréotypes et la désinformation « , cet événement a rassemblé des journalistes, des activistes et des membres de la communauté pour aborder les enjeux cruciaux liés au sexisme et à la désinformation. Avec pour thème central «  Désancrer les stéréotypes : lutter contre la chosification de la femme et la désinformation « , cette rencontre visait à susciter une réflexion collective sur les discours sexistes omniprésents dans notre société et à explorer des stratégies concrètes pour combattre ces injustices.

Cette journée a été animée par des intervenants exceptionnels dont Christian BOSEMBE président du conseil supérieur de l’audiovisuel ( CSAC),
Me Josephine MBELA chargée de plaidoyer à L’ ACAJ, Mr Pacifique NKUZI chargé de la participation politique et lutte contre les violences électorales faites aux femmes à l’ONU femmes RDC et Mme Anny MODI activiste des droits des femmes et directrice exécutive de l’Asbl Afia Mama.

Avant que les intervenants puissent intervenir, la coordinatrice du RJPF Mme Maguy MBUKU a ouvert l’activité par un mot de bienvenue et expliqué la mission du RJPF.
Elle a également souligné l’importance de la sensibilisation aux droits des femmes dans les médias.

Christian BOSEMBE président du CSAC a ensuite pris la parole pour parler du rôle des médias et des régulateurs dans la lutte contre les discours sexistes et la désinformation.
Il a souligné l’importance des médias en tant qu’acteurs clés dans la lutte contre les discours sexistes et la désinformation. Il a mis en avant la responsabilité des journalistes et des diffuseurs à créer un contenu qui promeut l’égalité des genres et à dénoncer les stéréotypes nuisibles. En renforçant leur rôle éducatif, les médias peuvent contribuer à déconstruire les préjugés et à favoriser un environnement plus inclusif pour tous.

« Les femmes ne doivent pas être considérées comme un plafond de verre, mais comme des forces motrices de changement. Brisons les barrières et bâtissons ensemble un avenir où chaque voix compte. » A-t-il fait savoir

Me Joséphine MBELA, chargée de plaidoyer à l’ACAJ, a quand à elle, éclairé l’audience sur les enjeux juridiques entourant la violence verbale et symbolique envers les femmes. Elle a souligné l’importance d’une législation robuste pour protéger les droits des femmes et a appelé à une prise de conscience collective pour dénoncer ces formes de violences souvent banalisées. Ses interventions ont suscité des réflexions profondes sur la nécessité d’un changement sociétal.

« Il est impératif que nous reconnaissions la violence verbale et symbolique comme des violations graves des droits humains. »
« Les lois doivent évoluer pour garantir la protection des femmes et sanctionner ceux qui perpétuent ces violences. »

Pour Me Pacifique NKUZI, chargé de la participation politique et de la lutte contre les violences électorales faites aux femmes à l’ONU Femmes RDC, a mis en lumière le problème croissant des violences faites aux femmes sur Internet. Lors d’une récente intervention, il a souligné que ce phénomène a considérablement augmenté sur les réseaux sociaux, s’étendant bien au-delà des cercles professionnels, familiaux et communautaires.

Il a également alerté l’audience sur certaines publications dénigrantes à l’égard des femmes, précisant que ces actes peuvent être qualifiés d’infractions en vertu de deux ordonnances-loi récemment signées par le Président Félix TSHISEKEDI.

« Nous devons agir collectivement pour dénoncer et combattre ces violences invisibles qui sapent les droits des femmes et leur dignité, » a-t-il déclaré.

En ce qui concerne l’activiste Anny MODI qui a clôturé pour les interventions a su captiver l’auditoire en abordant la déconstruction des stéréotypes et la promotion des droits des femmes. Son discours a mis en lumière une réalité troublante : même au sein des institutions religieuses, où l’amour et le respect devraient prévaloir, les femmes continuent d’être victimes de violences et de discriminations. En tant que chrétienne, il est essentiel de réaffirmer que la foi ne doit jamais justifier l’oppression. La lutte pour les droits des femmes doit s’étendre à tous les espaces, y compris ceux consacrés à la spiritualité.
« Déconstruire les stéréotypes est essentiel pour bâtir un avenir où chaque femme peut s’épanouir librement et pleinement, » a-t-elle déclaré avec passion.

Rappelons que cette activité est initiée dans le cadre du campagne *Respecte-moi, une initiative de sensibilisation qui vise à dénoncer les violences faites aux femmes, à décortiquer mes stéréotypes enracinés dans les discours et à promouvoir une représentation digne et respectueuse des femmes dans les médias comme dans toute la société.

Cette conférence a été marquée par un moment de questions-réponses dynamique, où les participants ont approfondi les sujets abordés avec les panélistes. L’événement s’est conclu dans une ambiance conviviale autour d’un cocktail, favorisant des échanges enrichissants entre tous les participants.

Thérèse Bukasa

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