Rosette Mbuyi Nsangana, a intensifié la mobilisation en faveur de la participation en politique des jeunes filles et femmes, lors d’un atelier, organisé le lundi 2 juin 2025, par le Centre des ressources pour les jeunes (CRJ), dans la salle polyvalente Kamayi, à Kananga.
Elle a lancé à cet effet, un appel dans le même temps à la communauté afin qu’elle soutienne activement les femmes leaders. Placé sous le thème « Le leadership politique des jeunes et femmes », cette activité appuyée par le programme She Leads, a réuni les étudiants, les enseignants et les membres influents de la société civile.

Rosette Mbuyi a mis en lumière les qualités que les femmes possèdent pour exercer un leadership politique crédible et transformationnel. Exhortant les participants à briser les tabous, à abolir les coutumes discriminatoires et à appuyer les femmes visionnaires dans leur ascension aux postes de décision.
Et d’expliquer l’importance du programme She Leads, soutenu par IFES, qui vise à renforcer la voix des femmes dans les processus électoraux et les instances politiques.
Pour expliciter sa pensée, Rosette Mbuyi a affirmé que les femmes ne veulent prester en spectatrices sur la scène politique congolaise.
« Ce qui me motive, c’est le constat de l’inégalité persistante dans la participation politique. Les femmes représentent plus de la moitié de la population, mais elles sont encore très peu visibles là où se prennent les décisions. Il est temps que ça s’arrête.

Je compte mobiliser ma communauté à travers des ateliers, des campagnes de sensibilisation dans les écoles et les quartiers, et surtout en créant des espaces sûrs pour que les jeunes filles puissent s’exprimer librement et se former à la citoyenneté ».
À l’en croire, Il y a plusieurs barrières, entre autres, les stéréotypes, les traditions, le manque de soutien familial ou communautaire, et parfois même la peur. »
Certaines pensent que la politique est réservée aux hommes ou aux personnes âgées. Nous devons former nos pairs, sensibiliser et créer des modèles. Quand une fille voit qu’une autre a osé, elle se dit : moi aussi, je peux . Nous devons aussi plaider pour des quotas, une réforme des partis et un meilleur accompagnement.

La femme a sa place partout. Ce combat n’est pas seulement celui des filles, mais de toute la société. Une démocratie inclusive est une démocratie forte. Alors, engageons-nous ».
Les participants à cet atelier, engagés par le message, ont promis de devenir des relais communautaires pour encourager les jeunes filles à embrasser la politique. Présente à cette rencontre, la Représentante de IFES, a réaffirmé l’engagement de son organisation à accompagner cette dynamique.
Jean Claude Ngalamulume Bakamubia