Au terme d’une formation organisée par l’ONG Ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (LIZADEEL), les survivantes des violences sexuelles basées dans le territoire de Kazumba, au Kasaï Central, ont bénéficié des kits de réinsertion sociale.
Selon Emmanuel Tshilanda, point focal de cette organisation à Kazumba, l’encadrement a porté essentiellement sur trois filières, à savoir, la coupe et couture, la pâtisserie et la savonnerie.
Durant trois mois, a-t-il ajouté, ces femmes et filles ont suivi des techniques et pratiques susceptibles de leur permettre de mettre en place une activité génératrice de revenus pour leur autonomisation. Au total, une trentaine de femmes et filles venant des secteurs de Mboïe, de Tshibala ainsi que des différents villages environnants, ont été ciblées pour cette première phase du projet.
Ces survivantes des violences sexuelles ayant suivi cette remise à niveau ont reçu respectivement des pièces de pagnes, des machines à coudre, des linges et l’huile pour celles évoluant dans la coupe et couture. Cependant, celles de la pâtisserie ont bénéficié de la farine de froment, de l’huile végétale, des machines de séchage et autres ingrédients qui interviennent dans la fabrication de pains et gâteaux. Elles ont également été gratifiées des soudes caustiques, des farines de manioc, l’huile de palme, des marmites et d’autres accessoires.
Notons que les femmes et filles des différentes tranches d’âge sont généralement victimes des violences sexuelles et abus à travers la province du Kasaï Central. Celles des milieux ruraux ont besoin nécessairement et urgemment d’une assistance holistique à cause de la précarité de leurs conditions de vie.
D’après le rapport d’une organisation de défense des droits féminins, la résurgence des cas des Violences Basées sur le Genre (VBG) serait accuentuée par la Pandémie de covid-19 dont les retombées économiques n’épargnent aucune catégorie socioprofessionnelle.
Jean Claude Ngalamulume Bakamubia
(Correspondance particulière)