À l’occasion de la Journée Internationale de la Fille, célébrée le 11 octobre de chaque année conformément à la résolution 66/170 de l’Assemblée générale des Nations Unies, Walim Foundation s’est associée à la communauté internationale pour rendre hommage aux filles du monde entier.
Placée sous le thème : « La fille que je suis, le changement que je porte : les filles en première ligne des crises », cette journée vise à reconnaître le rôle crucial des filles face aux défis mondiaux et à les valoriser en tant que des leaders du changement, capables de bâtir un avenir meilleur et plus équitable.
C’est aussi un moment privilégié de réflexion et d’action sur les réalités que vivent les filles, notamment en matière d’éducation, de santé, de protection contre les violences et de participation au développement.
À cet effet, Walim Foundation réaffirme son engagement ferme pour la promotion, la protection et la réalisation effective des droits des filles, conformément aux instruments nationaux et internationaux relatifs aux droits de l’enfant et de la femme.
Focus sur les filles sourdes-muettes : une double discrimination

À travers sa déclaration, Walim Foundation attire particulièrement l’attention sur la situation des jeunes filles sourdes-muettes, souvent victimes d’une double discrimination : d’une part liée à leur genre, et d’autre part à leur handicap.
Leur inclusion demeure un défi majeur dans les politiques publiques, les systèmes éducatifs et les programmes sociaux. Ces filles font face à des barrières qui limitent leur accès à l’éducation, à la santé, à la protection et à la participation communautaire, informe-t-on.
Consciente de cette réalité, Walim Foundation lance un appel solennel, notamment, aux pouvoirs publics, afin de renforcer les dispositifs d’inclusion éducative et sociale en faveur des filles vivant avec un handicap auditif et verbal, aux partenaires techniques et financiers, de soutenir les initiatives qui améliorent l’accès des filles sourdes-muettes à l’éducation, aux soins de santé et à la protection sociale, aux familles et aux communautés de promouvoir un environnement bienveillant, inclusif et ouvert, fondé sur la compréhension mutuelle et la promotion de la langue des signes.
En cette journée symbolique, Walim Foundation renouvelle en sus, sa volonté d’œuvrer pour une société équitable, inclusive et respectueuse des droits de toutes les filles, sans distinction. Car, garantir le droit à la parole, c’est aussi savoir écouter celles que le silence entoure. Chaque fille compte, et chaque voix mérite d’être entendue.
Thérèse Bukasa




