Journaliste à la Radio Top Congo, Gino Rehema a partagé son combat et ses exploits rencontrés dans sa carrière et, surtout en tant que personne vivant avec handicap à la foire des femmes des medias organisée à Kinshasa au mois de mars dernier.
Marginalisée, rejetée par la société, sujette à des moqueries depuis l’enfance, Gino Rehema déclare que rien de tout ça n’a enfreint sa détermination à aller jusqu’au bout des ses études journalistiques.
Aujourd’hui comptée parmi les journalistes professionnelles, cette dame raconte pourtant avoir fait face à un combat à double volets. L’un pour accéder à la société en tant que femme tandis que l’autre était en rapport avec son handicap physique.
« Si une femme journaliste connait des difficultés pour mieux exercer son travail, à combien plus forte raison celle qui a un handicap physique? » s’est elle exclamée.
Par ailleurs, elle encourage les femmes journalistes et surtout celles qui ont un handicap à avoir plus de détermination et d’objectivité, à surmonter les obstacles pour arriver au bout de leurs ambitions.
A travers sa plateforme ‘‘handicap zéro’’ madame Rehema affirme que l’handicap n’est pas une fatalité. « Dans cette société, nous sommes tous valides et tous présentons un handicap. Il n’y a pas que l’handicap physique puisqu’une honte peut paraitre aussi comme un handicap » renchérit- elle.
Il faut noter que c’est en marge de la célébration de la journée internationale de la femme que l’Union congolaise des femmes des medias (Ucofem) et l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (Acofepe) avec d’autres partenaires financiers dont l’Internews ont mis en place pour la 1ère fois cette activité foraine consacrée aux femmes des medias.