BGFI – 3 Qualifié
BGFI – Rakka Cash
BGFI – Payement Impôt
FDA 10 ans Bannière
Métiers

Adèle Tola : « Je ne vis que du fleuve Congo »

Adèle Tola est une jeune femme mariée et mère des enfants qui s’active aux côtés du fleuve Congo afin de trouver de quoi nourrir sa famille. Un choix pas facile mais nécessaire pour cette dame qui brave le soleil, les tempêtes, parfois la colère des eaux au profit de ses enfants.

Femmes d’Afrique Magazine vous retrace son parcours.
Contre vents et marées, cette jeune femme a pris l’option de tout abandonner à la quête de quoi nourrir sa maison. Elle est une parmi les femmes commerçantes de l’ex- province de l’Equateur qui exercent ce métier dans des bateaux navigant sur les eaux du fleuve Congo au risque de leur vie.
Cependant face à nos reporters, madame Adèle n’a pas caché pas ses émotions.

FDM/ Ne craignez vous pas le risque d’exercer aux cotés des eaux ?

AT/ Faire le commerce c’est bien mais entre les eaux c’est encore pire. Chaque jour qui passe, le risque de mourir est permanent. J’ai parcouru tous les coins du pays toujours dans le but de vendre mes marchandises aux fins de scolariser et nourrir mes enfants. Donc je n’ai pas de choix.

FDM/ Vous arrive t-il de fois de paniquer ?

AT/ Ce n’est pas toujours facile en tant que mère de famille de tout laisser derrière pour soi pour le commerce. Parfois je me dis que s’il arrive du mal à mes enfants pendant mon absence, je ne me pardonnerai point… Suis-je une mère irresponsable qui abandonne sa maison ? Mais de toutes les façons c’est pour leur avenir que je fais ce boulot auquel je ne dois pas lâcher. C’est le souci d’assurer leur avenir qui m’encourage à œuvrer dans cette carrière pas facile. Je lâcherai prise que lorsque mes enfants deviendront des femmes et des hommes utiles à la société

FDM/ Avez-vous un message particulier à adresser aux femmes ?

AT/  Je lance un cri d’alarme à toutes les femmes qui sont dans les institutions mais aussi à la première dame du pays, maman Denise Tshisekedi à œuvrer et à compatir en premier lieu sur la cause des femmes congolaises mais particulièrement sur celle des commerçantes.

L'auteur