La Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, née en 1983 à Kinshasa d’une mère congolaise et d’un père allemand, mène une diplomatie silencieuse mais très efficace. Une efficacité qui s’est traduite d’ailleurs, par la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda après trente ans de conflit, le 27 juin 2025, à Washington aux Etats-Unis, sous l’impulsion du Président Donald John Trump.
Un succès franc à mettre à l’actif, non seulement du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, mais aussi, de Thérèse Kayikwamba Wagner, le symbole d’un véritable leadership féminin.

Il faut dire que Thérèse Kayikwamba Wagner ne fait pas partie des figures emblématiques de la politique congolaise. Son nom ne résonnait dans aucun parti politique jusqu’en Juin 2024, le moment où elle a été nommée Ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie dans le gouvernement de la 1ère Ministre Judith Suminwa Tuluka.
Une nomination qui n’était pas à coup sûr, anodine, car, Thérèse Kayikwamba Wagner, détentrice de la maîtrise en administration publique de la Harvard Kennedy School aux USA, a su mettre en exergue avec brio tout le potentiel qu’elle renfermait en elle.

Thérèse Kayikwamba Wagner a été jugée docile, après une année d’exercice, par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, justifiant sa congratulation à la 46 ème réunion du conseil des ministres.
Un bouquet de fleurs lui a été offert par le Chef de l’État pour les victoires diplomatiques engrangées par l’ancienne fonctionnaire d’OXFAM, au Conseil de sécurité à New-York et à Genève, au Conseil des droits de l’homme à titre illustratif.
‘’ Elle est l’exemple de ce que j’ai toujours souhaité : Instructions données, résultats obtenus ‘’, a déclaré tout jovial, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, remettant dans le même temps le beau cadeau de fleurs à sa ministre à la Cité de l’Union Africaine, à Kinshasa.
L’élection de la RDC comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour l’exercice 2026-2027 avec 183 sur 187 votants au début du mois de juin, marquant ainsi le retour en force du pays de Sophie Kanza sur le plan international, a été le point culminant de la diplomatie de l’ombre de Thérèse Kayikwamba Wagner.

Toujours impliquée et intéressée dans tous les dossiers, la néo-Kimpa Vita a été la cheville ouvrière dans les intenses tractations entre la RDC et le Rwanda en vue d’un accord de paix sous la bénédiction des États-Unis.
Sa ténacité a fini par faire plier le Rwanda. Et le vendredi 27 juin dernier, ledit accord sera signé au Département d’État, par Thérèse Kayikwamba Wagner et son homologue rwandais sous l’œil de Marco Rubio, Secrétaire d’État américain.
Un combat qui sera enfin couronné à la Maison blanche à travers une cérémonie retransmise en direct et présidée par Donald J. Trump dans le but de sceller cet accord historique au vu du monde entier. Une véritable ascension pour Thérèse Kayikwamba Wagner.

Sans langue de bois, signalons que Thérèse Kayikwamba Wagner, à la lumière de sa touche diplomatique toujours payante, est une vraie héroïne. Une femme battante, forte et guerrière qui est entrée dans les annales de l’histoire de la RDC et du continent africain.
Elle mérite plus qu’un bouquet de fleurs. À bien voir, cette femme leader doit être décorée par la Chancellerie des ordres nationaux pour avoir porté haut la République Démocratique du Congo. Qui dit mieux.
Alain-Prince Eale