Femme entreprenante, Diane OBAM est dirigeante fondatrice du Réseau Booster Activ. Sa structure est spécialisée dans l’accompagnement de ses différents structures (entrepreneurs, sportifs, institutions ou associations) à booster leurs activités par du consulting, des formations et mise en relation avec des actions concrètes selon leurs objectifs, leurs problématiques et leur budget. Une activité qui lui réussit plutôt bien jusqu’à en faire des leaders incontournables dans le secteur. Dans une interview accordée à Femme d’Afrique Magazine, Diane OBAM livre tous les contours de son business.
Parlez nous un peu de votre réseau BoosterActiv. Depuis quand existe-t-il et quels objectifs poursuit-il ?
Créé en septembre 2016, www.booster-activ.fr est un réseau d’experts dans le digital, le commercial et le marketing ; notre objectif est d’accompagner les dirigeants et dirigeantes des villes francophones à booster leurs activités par du consulting, des formations et mise en relation avec des actions concrètes selon leur objectif, leur problématique et leur budget. je suis persuadé que pour se développer, un dirigeant ou dirigeante doit développer son réseau pour dynamiser et booster son business. C’est pourquoi, j’ai créé le club business BoosterActiv en janvier 2019, un réseau d’apporteurs d’affaires entre dirigeants pour booster les activités des membres par la recommandation, des formations mensuelles et des inter-club pour dynamiser le réseau de chaque membre. Les clubs sont en création dans 10 villes francophones, Toulouse, Paris, Ottawa, Douala, Yaoundé, Rouen, Casablanca, Martinique….. Mon ambition est de créer les clubs dans 100 villes francophones d’ici 2022. Je suis donc à la recherche de dirigeants et dirigeantes volontaires et en activité depuis au moins 2 ans pour représenter le club dans leur ville contre une rémunération, un accompagnement et plus de notoriété.
Les entreprises que vous contactez dans le cadre de vos activités se montrent-elles réceptives à vos sollicitations ? Est-ce facile de les convaincre à conclure un partenariat avec votre BoosterActiv ? Si résistance il y a, à quel niveau se situe-t-elle ?
60% de mes clients sont acquis par la recommandation et les 40% par mon réseau ; les réseaux sociaux ou des clubs d’affaires. Mon taux de transformation est de 70%, c’est-à-dire, sur 10 rendez-vous avec mes prospects, 7 deviennent clients. Donc oui, les entreprises que je rencontre sont réceptives à mes sollicitations. Pour les partenaires, je n’ai pas de difficultés à les convaincre, il suffit de travailler l’offre partenaire avant chaque rendez-vous et en ce moment, ce sont plutôt eux qui viennent vers moi pour les partenariats avec ma société www.booster-activ.fr.
Combien des partenariats avez-vous déjà conclu dans le cadre de vos activités ?
Je ne les ai pas comptabilisés mais j’ai une belle diversité de partenaires en France et en Afrique. Des entrepreneurs, sportifs, institutions ou associations en rapport avec le business ou l’entrepreneuriat.
Quels genres de profits tirent les entreprises que vous accompagnez dans le développement de leurs activités ?
Tout dépend des clients. J’apporte un regard extérieur pour définir une stratégie globale avec des actions concrètes à mettre en place pour dynamiser leur business, se démarquer de la concurrence, motiver leurs collaborateurs, fidéliser leurs clients et collaborateurs, digitaliser leur entreprise, développer leur réseau de prescripteurs, travailler et prospecter autrement pour booster leur entreprise avec de la créativité et innovation.
Quel genre d’actions initiez-vous généralement pour booster le développement des entreprises bénéficiaires de votre expertise ?
J’interviens dans la formation, du consulting ou la mise en relation. Après l’accompagnement sur la qualification de la cible et clarification de l’offre, la stratégie et toutes les actions sont sur- mesure selon les clients. Développer une activité par le digital et trouver des prescripteurs pour des clients récurrents sont néanmoins des actions généralement mises en place dans la majorité de mes accompagnements.
Dans un contexte concurrentiel où vous n’êtes pas la seule à évoluer sur ce créneau, comment parvenez-vous néanmoins à vous en sortir ?
Je développe un réseau de prescripteurs qui me recommandent contre une commission et ma notoriété ne cesse de se développer auprès de mes prospects. Donc, je ne ressens pas vraiment la concurrence, voire pas du tout ; et je ne pense pas avoir de concurrents directs qui proposent les services du réseau BoosterActiv et du club business Booster Activ ! Ma société est un organisme de formation, c’est aussi une valeur ajoutée car pour les dirigeants et dirigeantes que j’accompagne, en France et dans les DOM, l’accompagnement peut être pris en charge par l’Etat. J’ai augmenté mes tarifs depuis le 1er mai 2019 pour avoir peu de clients, mais, qui rapportent. Je lance les formations en ligne avant la fin de l’année avec des tarifs accessibles. Si je parviens à prendre toutes ces initiatives, c’est parce que j’ai un réseau pour commercialiser mes services. J’innove sans cesse dans mon business, j’ai des offres diversifiées et je suis très bien entouré. J’accompagne les dirigeants et dirigeantes à booster leur activité et je me fais accompagner par des coachings et des formations depuis mes débuts dans l’entrepreneuriat pour booster mon activité. Je n’ai pas peur ni honte de demander conseil à mon entourage si besoin !
Quel est le secret de votre réussite professionnelle?
Ma détermination, mon ambition, la fierté que j’ai pour mes projets, ma qualité relationnelle, mon côté stratège, créatif et mon réseau.
Votre statut de femme constitue-t-il un avantage ou un handicap dans l’évolution de vos activités ?
Le fait d’être une femme est un bel avantage dans mon business. Je suis très active sur les réseaux sociaux, et j’ai la chance d’être une femme noire. C’est un atout pour me démarquer et booster mon business. Maintenant que je suis fondatrice d’un réseau d’affaires, pour une femme africaine de 31 ans, c’est une fierté. Je participe très souvent à des clubs d’affaires avec 30 à 300 dirigeants et dirigeantes, voire plus ; les femmes sont peu représentées dans ces clubs et encore moins les femmes noires ! Donc forcement, je ne passe pas inaperçue et je ne suis pas du genre à rester dans mon coin à ces soirées. Je ne vois pas en quoi être une femme peu être un handicap dans le business en tout cas pas dans mon secteur d’activité !
Votre dernier mot…
Merci pour cette interview et un grand bravo à vous pour toutes vos actions pour booster les femmes africaines. Je serai ravie de faire une intervention avec vous pour votre communauté lors d’un séjour à Kinshasa.