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Economie

Covid-19: la pandémie reste un frein à la croissance économique de la RDC

Les restrictions sur les opérations commerciales, les perturbations aux frontières internationales et la baisse de la demande pour les exportations clés au cours de 2020 ont toutes eu un impact négatif sur la croissance, l’emploi et les niveaux d’endettement.

La Covid-19 a eu des répercussions économiques dans toute la RDC. Actuellement, 50% des entreprises connaissent actuellement des retards ou des perturbations dans leurs chaînes d’approvisionnement. De plus, 60% des entreprises ont connu une forte baisse de leurs revenus par rapport à leurs revenus de l’année dernière à cette même période.

Aujourd’hui, un an et demi après le début de la crise Covid-19, l’incertitude se prolonge et le scepticisme persiste.

« La pandémie reste un frein à la croissance économique et le pays présente un risque élevé de vagues de résurgence du virus », a constaté une étude. Compte tenu de cette évolution, cette étude examine l’impact de la pandémie sur les entreprises à travers le pays.

L’état d’urgence déclaré en RDC a également influencé l’économie. « Donc 5 mois à l’arrêt! Un temps d’immobilisation aux conséquences économiques alarmantes: explosion des prix, rentrées d’argent faibles,… », a poursuivi cette étude. Cette période a alimenté ainsi le cercle vicieux de la faim et a laissé les plus vulnérables dans un avenir incertain.

Pour Emmanuelle Henderyckx, représentante de Caritas International en RDC, ces mesures ont empêché les producteurs d’écouler leurs denrées alimentaires sur les marchés habituels. « À Kimpangu, situé à la frontière de l’Angola où nous appuyons des coopératives de production agricole, la fermeture des frontières a eu deux conséquences lourdes« , a-t-il signalé. Dans un sens, a renchéri Emmanuelle Henderyckx, l’arrêt de toute possibilité d’écoulement des vivres de première nécessité sur le marché angolais. Dans l’autre sens, a-t-il poursuivi, l’interruption de toute possibilité d’acheter avec le fruit de la vente, des marchandises telles que le carburant, du savon, des articles ménagers essentiels ou encore des vêtements,… dans une zone enclavée de la RDC.

« Là, l’économie est dépendante du pays voisin. Malgré les quelques camions de vivres qui sont parvenus à atteindre Kinshasa, sur une route impraticable au cœur de la saison des pluies, la population de ces zones enclavées, à 300-400 km de la capitale a vu son commerce fortement ralenti », a relaté Emmanuelle Henderyckx. Pour lui, la fermeture des frontières externes et la restriction des mouvements internes entre les provinces ont fait flamber les prix. Ces mesures ont empêché les producteurs d’écouler leurs denrées alimentaires sur les marchés habituels.

Cet article a été réalisé avec l’appui de l’Union Européen International Partnerships@EUPartnerships

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