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Société

Angélique Kaba parle de ses projets pour la RDC

Née d’un père Congolais et d’une mère Martiniquaise, Angélique Kaba est attirée dès son bas âge par le monde des arts de la scène. Ayant une grande passion pour la danse, c’est à six ans qu’elle démarre son parcours artistique. « Ma mère a quitté son pays, la Martinique, pour être une danseuse professionnelle traditionnelle en Europe au Luxembourg. Elle étudie durant cinq ans le solfège, le chant et le théâtre à l’Académie de musique dans la ville de Bruxelles en Belgique. Elle a également son bac+3 en Marketing qu’elle obtient en 2005 à l’école de commerce.

Ceci ne l’empêche pas de poursuivre son rêve. Aujourd’hui, Angélique Kaba est Chorégraphe et Directrice artistique internationale. Elle a collaboré avec des artistes tels que Rihanna, Kayne West, Taye Diggs et bien d’autres. Elle continue à gravir les échelons. Actuellement installée à New York, elle enseigne dans les plus grands studios et compagnies de danse des États-Unis et crée également pour des marques de renommée mondiale telles que Coca Cola, Levi’s, Fructis de Garnier, Nutella, Universal, RocNation, MTV, NBC, SNAPCHAT etc.

Femme d’Afrique Magazine : Qu’est ce qui vous a motivé à embrasser les arts de la scène ?

Angélique Kaba : Ma mère a quitté son pays la Martinique pour être une danseuse professionnelle traditionnelle en Europe au Luxembourg et c’est comme ça que j’ai été exposé à la danse très tôt.

FAM : Parlez-nous en quelques lignes du métier de chorégraphe.

AK : Il y a différents aspects. Donner des cours, danser, créer et puis au-dessus de ça, il y a la production, la direction artistique.

FAM : Quels sont les avantages que vous tirez ?

A.K : C’est d’accompagner les gens dans leur projet, de transmettre des choses de valeur de ma culture africaine comme antillaise… Ça permet de rencontrer des gens, de faire de nouvelles relations.

FAM : Rencontrez-vous des difficultés ?

A.K : Il y en a beaucoup puisque je suis une femme Plus on monte dans la hiérarchie, plus c’est dominé par les hommes, ce n’est pas évident quand on est une femme d’imposer ses idées.

FAM : Quel conseil pouvez-vous prodiguer aux jeunes chorégraphes évoluant en RD Congo ?

A.K :  C’est de se donner les moyens d’y arriver. Être très organisé et structuré, structurer son temps, structurer ses objectifs, savoir où on veut aller et pourquoi.

FAM : Quels sont vos projets pour vous-mêmes et pour votre pays?

A.K : J’aimerai bien ouvrir un centre d’arts en Afrique, j’aimerai beaucoup que ça soit au Congo… Un centre d’arts où il y aurait de la musique, de la danse, du théâtre, la remise en forme, le cours de marketing business, la vidéo, la photo etc. Tout ce qui est lié à l’art.

FAM : Votre dernier mot

A.K : Ma priorité maintenant, c’est de faire en sorte que les gens s’intéressent à mes activités, comprennent un peu plus ce que je fais, surtout les congolais et, puis après, d’autres africains.

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