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Culture

Une pilule pour avoir de grosses fesses ! Un danger pour la Vie

Depuis quelques années maintenant, la mode en Afrique et, partout ailleurs, dans le monde est de trouver les meilleures façons possibles d’avoir de grosses fesses. La dernière trouvaille ? Une pilule miracle ! Le C4 parait, pour la gent féminine, la pilule magique pour avoir un postérieur digne de ce nom. Un danger pour les années futures. Les grosses fesses sont à la mode… Il n’y a qu’à voir Kim Kardashian ou Jennifer Lopez qui en font la promotion ! Alors que certaines tentent de s’en débarrasser à tout prix, d’autres pensent qu’avoir de grosses fesses est un impératif pour se faire désirer.

Une nouvelle pilule permet aujourd’hui aux congolaises, aux camerounaises, sénégalaises et maintenant aux ivoiriennes d’accéder à leur souhait le plus cher. Le C4, puisque c’est de cela qu’il s’agit, est une pilule réputée pour donner du volume à certaines parties du corps, notamment les fesses.
Mais attention, cette molécule n’est pas un bonbon ! Estampillé complément alimentaire, elle est d’ordinaire proposée aux personnes manquant d’appétit. Rien à voir donc avec le postérieur de ces dames ! Les médecins sont formels : cette pilule ne s’utilise pas n’importe comment, sa consommation pourrait même être à l’origine d’un problème de santé publique! En effet, l’utilisation du C4 provoque une prise alimentaire plus importante pouvant entraîner chez une personne qui se nourrit normalement à la base, une surcharge pondérale allant jusqu’à l’obésité… Est-ce bien le but poursuivi ?
Pour être belle, il faut être ronde… Mais pas de partout ! Si cette course aux rondeurs fait parfois partie de la culture africaine, on s’amuse de voir que des pilules pour avoir de grosses fesses se vendent comme des petits pains là-bas, alors que dans d’autres régions du monde, ce sont celles permettant de maigrir à tout prix qui font recette. Encore que les deux ne soient pas si éloignées l’une de l’autre, car finalement un peu partout se joue la même chose, la même partition.
On veut voir des popotins rebondis, des seins très opulents, mais la taille, quant à elle, doit rester fine, les cuisses élancées, et surtout pas question de laisser la moindre place au double menton ! On finirait presque par se demander comment ces « femmes idéales » pourraient tenir debout !
Mais surtout on s’interroge sur le sens de tout cela. Prennent-elles donc tous ces risques car elles ont le désir intime et profond d’être plus mince ou d’avoir de grosses fesses ? Ou bien alors, sont-elles prêtes à mettre leur santé en péril dans l’espoir de plaire à des hommes qui les considèrent avant tout comme des objets
sexuels…

Moralité : A force de vouloir plaire aux autres, on risque de détruire sa propre vie. Mince ou grosse, vis ta vie et définit tes priorités.

L'auteur

2 Commentaires

  1. JÉSUS LÉONCE LOUZOLO-MBOUILOU Répondre

    Les médias ont un réel rôle à jouer dans le parcours vers une issue heureuse de ce phénomène.
    Une pédagogie active et d’envergure s’impose pour rattraper les esprits égarés dans ces travers (féminins comme masculins pour les mâles inconditionnels des rondeurs et formes généreuses de la femme).

    Certes. On ne va s’empêcher d’avouer qu’il y a de la beauté dans une telle sculpture providentielle. Mais de là à en faire un obsession ou mieux quasiment une religion il y a lieu de se mettre à la tache pour informer. Et ce, au pas de charge.

    Sur le plan du fond et de la forme nous pensons l’article assez suffisant.

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