Le mois d’octobre de chaque est dédié à la sensibilisation contre le cancer du sein par l’organisation mondiale de la santé. C’est sous le symbole du ruban rose que cette campagne s’effectue, d’où l’appellation ‘‘Octobre rose’’.
En RDC comme partout ailleurs, des actions de terrain sont menées dans le but de faire large écho sur cette maladie et sur comment l’en éviter. C’est le cas de l’Union Congolaise des Femmes de Media qui n’est pas en reste dans cette sensibilisation.
Avant tout d’abord, il faut savoir que le cancer de sein est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les femmes autant avant qu’après la ménopause. En moyenne toutes les 2 minutes, une femme est diagnostiquée de cette maladie. 8 cas sur 10 ne sont pas héréditaires. 85 à 90 % des cas dits sporadique ou non-héréditaire ont des origines environnementales ou inconnues.
Une proportion importante des cancers du sein sporadique est induite par la prise d’hormones, œstrogènes et la progestérone contenue dans les contraceptifs ou les traitements contre la ménopause.
Parmi les facteurs de risque on cite, la consommation d’alcool, de sucre, de produits laitiers, de graisses hydrogénées, l’obésité, le manque d’activité physique. Aussi, une première grossesse tardive et l’absence d’allaitement.
D’après une analyse médicale, le taux de survie après le diagnostic varie de 80 % à 90 % pour cinq années.
Pour ce qui est des moyens de lutte, on parle de la prévention, le dépistage précoce, le diagnostic et le traitement, la réadaptation et les soins palliatifs.
Une alimentation saine, l’exercice physique, la lutte contre la consommation d’alcool, le surpoids et l’obésité pourraient avoir un impact et réduire l’incidence du cancer du sein à long terme. Mieux vaux prévenir que guérir dit – on.