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Culture

Musique congolaise : Les femmes constituent encore une denrée rare

Les femmes dans la musique congolaise sont-elles toujours d’actualité ? Les conversations sur la musique congolaise sont souvent sexuées et axées sur les hommes. Lorsque les gens parlent des femmes congolaises dans l’industrie de la musique, les mêmes noms ont tendance à revenir, comme Tshala Muana, M’Pongo Love, M’Bilia Bel, Abety Masikini etc…

Dans le passé, l’industrie musicale était dominée par les hommes, et cela est resté constant dans le présent. Les gens peuvent facilement nommer des artistes tels que Dadju, Naza, Ya Levis et Innoss’B, mais nommer les femmes artistes congolaises de la génération actuelle serait plus difficile pour la plupart. Il est vrai que la femme a beaucoup inspiré les pionniers de la musique congolaise. Cependant, la présence féminine devant un micro pour  chanter était encore une véritable curiosité dans les années 50.

Si, on peut convenir qu’un effort a été fait depuis ces années-là jusqu’à nos jours, il y a lieu tout de même de reconnaitre que la présence féminine dans la musique demeure encore une denrée rare. Les femmes chanteuses qui ont marqué notre musique sont à compter du bout de doigt. Il sied de signaler que l’an 1951 peut être reconnu comme l’année qui aura activé l’entrée des femmes chanteuses dans la musique congolaise et qui met en évidence un bon nombre de thèmes qui se révèlent de véritables messages.

Au fil des années, les femmes dans la musique congolaise ont commencé progressivement à disparaitre et la relève ne semble pas toujours être une priorité pour la nouvelle génération. 

L'auteur

Christelle Mpongo, Éditrice Général, Fondatrice du Magazine Femme d'Afrique.

2 Commentaires

  1. Anyta Mwarabu et la jeune Rebo sont sur les traces de ces divas. Sahara Kalume quant à elle doit travailler son côté communicationel pour se faire aussi une place.

    A toutes les trois et celles qui se débrouillent encore dans l’ombre , je souhaite bonne chance .

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