Dans un rapport publié au journal français « Le Monde », le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, « l’Unicef » a alerté sur la mise au sein précoce du nouveau-né. Et Ce, exclusif jusqu’à 6 mois, puis partiel jusqu’à 2 ans.
Puisque le lait maternel est d’une importance vitale pour l’enfant, un nouveau-né devrait pouvoir en bénéficier dès la première heure de son existence et connaître, sans le moindre délai, le contact avec sa mère, indique ce rapport tout en rappelant que le premier lait ou colostrum est très riche en nutriments et anticorps.
De ce fait, le lait maternel prévient aux enfants le risque d’être victimes des infections, de diarrhées, des pathologies respiratoires et d’autres maladies pédiatriques.
Toujours dans ce document, il est expliqué que plus la mise au sein est tardive, plus le risque de mortalité augmente lors du premier mois de vie. Ainsi le risque de mortalité du nourrisson augmenterait de 41% lorsque la première tétée est repoussée de 2 à 23 heures, de 74% au-delà de 24 heures. Un allaitement précoce peut être une question de vie ou de mort, alerte l’Unicef.
Selon les statistiques publiées dans ledit rapport, près d’un enfant sur deux, soit 77 millions de bébés à travers le monde, n’est pas mis au sein assez rapidement. Les chiffres sont passés de 32% dans les années 2000 à 45% en 2015.