Il ressort de la conférence regroupant les ONG au sein de la coalition « publiez ce que vous payez » le lundi 24 février au siège de l’Initiative pour la transparence des industries extractives ITIE que la RDC est à plus de 70% d’exécution des recommandations de l’Union Africaine sur les mines.
Alors que cette recommandation comporte six axes de la vision minière africaine, la RDC a opté pour celui ayant trait à l’environnement.
La vision minière africaine est un cadre d’orientation établi par l’UA en 2009 et qui vise l’utilisation stratégique par l’Afrique de ses ressources minières pour assurer son développement inclusif reposant sur une assise large.
Pour Me Jean-Claude Katende, président de l’ASADHO, animateur de cette conférence, l’objectif de cette étude est que le secteur minier congolais soit géré de façon durable et en toute transparence.
Par ailleurs, il a affirmé que les recommandations de l’UA sur les mines est à plus de 70% d’exécution mais il faudra une vision globale pour mener des actions durables.
Parmi les recommandations formulées par ces Organisations Non Gouvernementales aux institutions du pays afin de sortir le secteur minier congolais d’une gestion opaque, il est demandé à la RDC de se doter de sa propre vision minière pour non seulement se conformer aux recommandations de l’Union Africaine mais surtout avoir des repères qui puissent guider tout le monde dans ce secteur générateur des recettes. Que le parlement puisse assumer le contrôle, en posant des questions au gouvernement de savoir où en est –on avec la vision minière.
Il faut retenir que 10 ans après la création de la vision minière africaine, elle souffre d’une lenteur dans sa mise en œuvre et son manque de notoriété auprès des parties prenantes principales du secteur minier. Les dirigeants et les citoyens africains sont appelé à agir maintenant pour donner une chance à ses objectifs de se concrétiser.